mardi, mars 17, 2009

Jean Lebrun..interview

En 1980 – vous étiez encore jeune enseignant –, vous écriviez dans une « humeur » sur la correction des épreuves du bac « il nous faut redevenir des hommes de parole et de vent, travaillés par le désir de comprendre et de dire » [1] . N’est-ce pas une définition de l’homme de radio que vous êtes devenu ?

Jean Lebrun – Je ne me souvenais pas avoir dit cela. C’est un peu emphatique, non ? Si je suis toujours en accord avec cette phrase, c’est que je suis devenu un homme de courant d’air : les médias se glissent partout, n’est-ce pas ? Je suis arrivé dans le journalisme déjà un peu constitué, sinon achevé (à La Croix, j’ai appris la précision), et j’ai eu cette chance de ne jamais avoir vraiment de « chef » à la radio. Cette extrême liberté m’a permis de construire mon petit monde et d’organiser mon rêve. L’émission du matin ressemblait un peu à la Célesteville de Babar, ma cité idéale où j’ai formé pas mal de petits éléphants, organisant même de temps à autre des aventures, voire des canulars, dans des émissions parfois abracadabrantes que j’ai évoquées dans un petit livre

Carole GRAGEZ

07/11/2008
Carole GRAGEZ
Carole Gragez est titulaire d’un DEA dans le domaine de l’histoire de l’architecture et de la
communication organisationnelle (universités d’Aix-en-Provence et de Paris-Panthéon-Sorbonne). Elle
est également diplômée du premier et du second cycle (muséographie) de l’Ecole du Louvre et a reçu
le diplôme de conservateur de l’Institut national du Patrimoine.
Après avoir travaillé pour le département Architecture du Musée d’Orsay, elle a créé et dirigé de 1994
à 2000 un service du patrimoine pour le Conseil général de l’Allier avant de devenir responsable d’un
musée et d’un service d’archives municipales pour une ville de 60 000 habitants. Archiviste d’Etat, elle
prend en charge en 2005 le service des archives électroniques des Archives nationales site de
Fontainebleau. Elle développe alors une formation dédiée aux archivistes et s’intéresse à la création
de procédures de collecte des données électroniques. Depuis Juillet 2008, elle est responsable de
l’antenne Marine de Toulon du Service Historique de la Défense.
Carole Gragez holds a DEA post-graduate diploma in Architectural History and Organisational
Communication (from the Universities of Aix-en-Provence and Paris-Panthéon-Sorbonne). She also
holds graduate and post-graduate level diplomas in museography from the Ecole du Louvre and was
awarded the Curator diploma by the French National Heritage Institute (INP).
After working for the Architecture Department at the Musée d’Orsay, she established and managed a
heritage service for the Conseil Général of the Allier département between 1994 and 2000. She then
became responsible for a museum and municipal archives service for a town of 60,000 inhabitants.
As a State Archivist, she was appointed to run the electronic archives service of the National Archives
(Fontainbleau site) in 2005. She then began developing a training module aimed at archivists and has
taken a keen interest in the creation of procedures for collecting electronic data. Since July 2008 she
has been in charge of the of the Toulon Navy branch of the French Army Historical Service.

Le fabricant de machines-outils Somab repris par Spark 16/03/2009 Usine Nouvelle

Biens d'équipements
Le fabricant de machines-outils Somab repris par Spark
16/03/2009
Cession-acquisition
Le fabricant de machines-outils Somab (Société de Mécanisme et d'Automatisme du Bourbonnais), qui emploie une centaine de salariés à Moulins (Allier), vient de céder 80 % de son capital au groupe chinois Spark Les deux entreprises se connaissent bien puisqu'elles coopèrent depuis 2004 dans le cadre d'une joint-venture. La Somab a passé un accord de ce type avec son partenaire afin d'accéder plus facilement au marché chinois en fort développement.


Le groupe Spark emploie 2 500 salariés et réalise 94 millions d'euros de chiffre d'affaires dans la fabrication de tours et fraiseuses. Désirant faire de la PMI française sa plate-forme commerciale pour l'Europe, il va lui apporter 1,3 million d'euros qui lui permettront de se moderniser et d'accélérer son effort de R&D.

Au total, la Somab devrait investir plus de 2 millions d'euros, dans les prochains mois, dans son outil de production. Le fabricant a longtemps évolué au sein du groupe Cato, basé à Vienne (Isère). Ce holding, créé dans les années 90 afin de fédérer les ex-fleurons de la machine-outil française, a cessé son activité industrielle fin 2008.

De notre correspondant en Rhône-Alpes, Michel Quéruel