samedi, juin 14, 2008

Charles STERLING...à la recherche de Jean HEY...maître de MOULINS

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Rugby...Lycée Banville vers1970

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Philippe Abauzit

Michel Barraud

Prof d'EPS: M. DUBOIS

Travelling with Emile MALE...in Bourbonnais

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Extrait de : * Gilberte Émile-Mâle, Émile Mâle. Souvenirs et correspondence de jeunesse, Nonette : Éditions CRÉER, 2002




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Emile Mâle est le fondateur de l'histoire de l'art médiéval en France et l'un des créateurs de l'iconographie historique.
Issu d'une famille modeste originaire du Bourbonnais, il est parfaitement représentatif de la promotion par l'école qui caractérise la IIIe République. Elève de l'Ecole normale supérieure de 1883 à 1889, il se forma intellectuellement dans un milieu républicain et dreyfusard, sans renoncer pour autant à ses convictions chrétiennes. Attiré à la suite d'un voyage en Italie par l'art et la civilisation du Moyen Age, il soutint en 1898 sa thèse sur L'art religieux du XIIIe siècle en France, ouvrage pionnier dans lequel il montre que les églises et les cathédrales médiévales ont été des instruments de vulgarisation à travers lesquels les plus hautes conceptions de la théologie et de la science étaient transmises jusqu'aux intelligences les plus humbles.
De 1906 à 1923, il enseigna l'histoire de l'art médiéval à la Sorbonne et publia successivement L'art religieux de la fin du Moyen Age en France (1908) et L'art religieux du XIIe siècle en France (1922). De 1923 à 1937, il fut directeur de l'Ecole française de Rome et se consacra à l'étude de l'art religieux en Italie, avec L'art religieux après le concile de Trente (1932) et Rome et ses vieilles églises (1942).
Membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres (1918) et de l'Académie française (1927), il se retira dans le domaine de l'abbaye de Chaalis dont il fut l'administrateur jusqu'à sa mort, où il écrivit ses dernières œuvres : La fin du paganisme en Gaule et les plus anciennes basiliques chrétiennes (1950) et Les saints compagnons du Christ (posthume, 1958). Les contributions réunies dans le présent volume visent à éclairer la genèse de l'œuvre d'Emile Mâle à travers l'étude des années de formation, qui furent décisives pour ses orientations ultérieures, et son développement au cours de la période de la maturité qui coïncida avec son séjour au palais Farnèse, en soulignant tout particulièrement le rôle de Rome et de l'Italie dans l'évolution de sa pensée et de ses méthodes.


Titre :
Emile Mâle (1862-1954). La construction de l'oeuvre : Rome et l'Italie
Auteur : André Vauchez, Antoine Paillet, Lyne Therrien, Gilberte Emile-Male, Collectif
Paru le : 01/03/2005
Editeur : ECOLE FRANCAISE DE ROME
Isbn : 2-7283-0703-2 / Ean 13 : 9782728307036

Max DERRUAU

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Le décès du Professeur Max Derruau dans sa quatre-
vingt-cinquième année est survenu le 29 mai 2004 à Cler-
mont-Ferrand où se déroula la totalité de sa vie universitaire
en dehors de son stage professionnel à Nice (1942-43) et
d'un séjour d'une année à Grenoble (1948-49). Si notre com-
munauté des géomorphologues perd une personnalité émi-
nente, il était assurément l'un des derniers géographes fran-
çais pour qui la géographie fut totale, "globale" selon son
collègue et ami André Fel (dans La terre et les hommes,
volume de Mélanges qui lui fut offert en 1990). Il est remar-
quable que, pour plusieurs générations d'étudiants, son nom
ait pu se confondre avec deux célèbres Précis, de Géomor-
phologie et de Géographie humaine, publiés respectivement
par Masson & Cie en 1956 et par la Librairie Armand Colin
cinq ans plus tard.
Agrégé d'histoire et géographie à 21 ans, Max Derruau
consacra sa thèse de doctorat d'État à La Grande Limagne
auvergnate et bourbonnaise dans cette "France intermédiai-
re" où il analysa finement l'affrontement de deux civilisa-
tions rurales. Soutenu dès l'âge de 29 ans, ce travail de 542
pages bénéficia d'un compte rendu enthousiaste de Roger
Dion qui ne fut pas loin de reconnaître en lui son héritier spi-
rituel/////

Bibliographie des travaux de Max Derruau
Derruau M. (1942) – Le relief de la Comté d'Auvergne. Revue de
Géographie Alpine, XXX, 569-603.
Derruau M. (1944) – Tectonique et érosion sur le substratum cris-
tallin des Monts Dômes, versant oriental. Revue de Géographie
Alpine, XXXII, 447-463.
Derruau M. (1946) – L'intérêt géographique des minutes nota-
riales, des terriers et des compoix. Revue de Géographie Alpine,
XXXIV, 357-380.
Derruau M. (1947) – L'occupation humaine dans la Varenne de
Lezoux. Annales de Géographie, LVI, 178-191.
Derruau M. (1949a) – La Grande Limagne auvergnate et
bourbonnaise. Thèse Lettres, université de Clermont-Ferrand,
542 p.
/////

http://edition.cens.cnrs.fr/revue/grpe/2004/v/n3/011789ar.pdf.

Raphael Krafft back from Beyrouth et bientôt sur sur France Inter

Bonjour,

Je suis arrivé jeudi à Beyrouth après avoir parcouru 2168 kilomètres depuis Le Caire. Mais les rencontres importent plus. J'ai (presque) toujours dormi chez l'habitant. Et à part une arrestation un peu musclée par le Hezbollah dans la plaine de la Bekaa pour avoir photographié un champ fraichement labouré, je n'ai rencontré aucun problème sur la route sinon un accueil toujours sincère, en Israël comme dans les pays arabes.

Les conditions de travail en Syrie n'ont pas été simples : je n'avais pas de visa de journaliste et j'ai dû me faire le plus discret possible. Dans les Territoires Palestiniens, il m'a fallu beaucoup de patience pour recueillir des témoignages apolitiques. Au Liban, on m'a souvent suspecté d'être un « espion sioniste à bicyclette ».

Je retiendrai trois moments forts : l'arrivée dans le village palestinien de Beit Sira pour la chaleur exceptionnelle de l'accueil, l'ascension du col reliant la plaine de la Bekaa à la montagne libanaise pour l'effort et la splendeur du paysage et la rencontre avec Koushi sorte de hippie du Néguev, passeur de frontières et par ailleurs intime d'Ariel Sharon.

L'exil ou l'envie d'exil, la pauvreté sont les thèmes récurrents du voyage si bien que le conflit israélo-arabe n'apparaît qu'en toile de fond. J'ai également croisé l'Afrique tout au long du parcours : un étudiant togolais à Amman, un réfugié sud-soudanais à Damas(voir PJ), des footballeurs ivoiriens à Hébron. J'ai par ailleurs le plaisir de vous annoncer la naissance à Tel Aviv de jumeaux nigérians pour cet automne…

Je ne vous donnerai pas le mot de la fin. Je ne sais pas encore si ça s'est passé hier chez un marchand de téléphones portables du quartier shiite de Haret Hrek dans la banlieue sud de Beyrouth ou ce soir avec mon ancien traducteur à Bagdad que je n'avais pas vu depuis 2004. Je l'ai croisé hier soir, par hasard, dans un défilé de mode organisé dans un bel appartement du quartier chrétien d'Achrafieh. Il est devenu rock-star.

Vous pourrez écouter cette aventure chaque dimanche du 29 juin au 31 août de 17h à 18h sur France Inter ou bien lire Libération chaque samedi du 12 juillet au 16 août.

Je m'envole pour Paris cette nuit. Vous me retrouverez un peu amaigri mais très bronzé. ;-)

Excellent week-end à vous,