Communication : Les villes du Bourbonnais et leur hinterland au XVe siècle
Communication : Les villes du Bourbonnais et leur hinterland au XVe siècle
135e congrès, NEUCHÂTEL, 2010
> PAYSAGES
Thème 4 - Paysage vécu, paysage subi, paysage construit
Sous-thème : 4.1 - Le paysage au Moyen Âge
Chapitre : Méthodologie
Le 08/04/2010 - 09:00
Si R. Fossier a pu qualifier les villes médiévales de « kystes » par rapport à leur environnement, on constate cependant qu’avec leur accroissement démographique, les villes du Bourbonnais ont progressivement remodelé le paysage qui les entourait. Elles ont hiérarchisé un réseau de chemins, induit la construction de chaînes d’étangs, réorganisé les terroirs pour assurer leur autosubsistance. Le paradoxe, pour notre région, est qu’un paysage rural aussi typique que le paysage de bocage, né à proximité de la ville en est une des créations. On peut également se demander, à propos de Moulins, si le fait d’appartenir à la communauté des marchands fréquentant la rivière de Loire et ses affluents, et partant, la part sa participation à un commerce interrégional, n’a pas eu une incidence sur l’implantation d’une culture spéculative, comme la vigne.
Mme Dominique LAURENT, docteur en histoire
135e congrès, NEUCHÂTEL, 2010
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Thème 4 - Paysage vécu, paysage subi, paysage construit
Sous-thème : 4.1 - Le paysage au Moyen Âge
Chapitre : Méthodologie
Le 08/04/2010 - 09:00
Si R. Fossier a pu qualifier les villes médiévales de « kystes » par rapport à leur environnement, on constate cependant qu’avec leur accroissement démographique, les villes du Bourbonnais ont progressivement remodelé le paysage qui les entourait. Elles ont hiérarchisé un réseau de chemins, induit la construction de chaînes d’étangs, réorganisé les terroirs pour assurer leur autosubsistance. Le paradoxe, pour notre région, est qu’un paysage rural aussi typique que le paysage de bocage, né à proximité de la ville en est une des créations. On peut également se demander, à propos de Moulins, si le fait d’appartenir à la communauté des marchands fréquentant la rivière de Loire et ses affluents, et partant, la part sa participation à un commerce interrégional, n’a pas eu une incidence sur l’implantation d’une culture spéculative, comme la vigne.
Mme Dominique LAURENT, docteur en histoire