mardi, mars 11, 2008

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Le Donjon (Allier) municipales 2008

donjon mu.jpg


Les résultats
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Sièges à pourvoir 15 Votants 753
Inscrits 900 Blancs et nuls 75
Abstentions 147 / 16,33 % Exprimés 678
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Emile BORNET
75.66%
513 voix
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J.Jacques PERICHON
73.75%
500 voix
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Philippe GUINET
72.86%
494 voix
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Gilles SEGAUD
72.71%
493 voix
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J.Pierre DUFOURD
71.24%
483 voix
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Alain FAYET
70.35%
477 voix
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Guy LABBE
67.11%
455 voix
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Béatrice PRONCHEY
64.45%
437 voix
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Lionel ROUAULT
63.42%
430 voix
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Sylvie MATAGNE-NUGES
63.27%
429 voix
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Véronique TRONCY
60.91%
413 voix
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Nelly MONTERET
59.00%
400 voix
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Claudine CHEVALIER
57.96%
393 voix
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Janine CHARTIER
55.31%
375 voix
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Source Ministère de l'Intérieur
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Les résultats des cantonales dans votre commune
Tableau de bord
Population 1 168 hab
Taux de chômage 7.30 %
Entreprises 65.07 ‰
Efficacité de la police 81.17 %
Propriétaires 62.75 %
Diplômés 6.03 %
En savoir plus
Élections précédentes
Présidentielle 2007
ROYAL
51,93%
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SARKOZY
48,07%
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Législatives 2007
PERISSOL
50,32%
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CHAMBEFORT
49,68%
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Municipales 2008, la carte de France des villes clés
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Municipales 2008, les 100 personnalités des municipales
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Le Donjon (Allier) cantonales mars 2008

le donjon lab.jpg

Creuse: collège de la Souterraine

Témoignage de Léon Porzycki
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Mon père était arrivé à La Souterraine en novembre 1941 dans la voiture d'un inspecteur de police de Paris. Pourquoi La Souterraine ? Tout simplement, un ami de mon frère aîné et ses parents y étaient et nous avaient dit que la ville était hospitalière. Ma mère, mes deux frères, ma sœur et moi l'avons rejoint le 1er janvier 1942. Bien qu'ayant 9 ans, je me souviens que, sur le parcours jusqu'à la gare d'Austerlitz, je souriais aux agents de police pour ne pas attirer leur attention. Après avoir traversé le Cher à Vierzon, à l'aide d'un passeur aidé d'une équipe pour retenir une patrouille allemande, nous avons donc rejoint mon père. Il avait rapidement trouvé du travail en réparant les montres que lui remettaient les bijoutiers-horlogers Génébrias, Chastagnier et Noël. Jusqu'alors ceux-ci devaient les envoyer à Guéret. A notre arrivée, il y avait déjà plusieurs familles juives. Après la rafle du Vel d'Hiv. à Paris, en juillet 1942, d'autres sont arrivées dont la famille de celle qui, plusieurs années plus tard, devait devenir mon épouse et dont le frère avait rejoint la lère Armée française en Afrique à l'âge de 17 ans. J'ai mené à La Souterraine' une vie presque normale d'un enfant de 10 ans bien que le danger était toujours présent : l'arrestation des hommes juifs, de nationalité étrangère, par la gendarmerie locale, les nombreuses nuits passées avec les autres juifs chez Madame Rose, réfugiée dans une maison forestière lorsqu'il y avait danger.

Le premier semestre 1943, j'étais interne avec un de mes frères à la B.D.H. où M. Robert, directeur de l'école, à la demande de nos parents, nous avait accueillis avec courage et abnégation malgré le danger que son acte représentait pour lui.

Pendant six mois, nous n'avons pratiquement pas vu nos parents bien que de l'école nous apercevions la maison. Cela était trop dangereux.

Il y avait d'autres élèves juifs réfugiés à la B.D.H.. Ma sœur était interne à la B.D.B. pendant cette même période. Mlle Grande, professeur à la B.D.B., nous avait d'ailleurs accueillis avec ma sœur et ma grand-mère pendant une quinzaine de jours.

Mon frère aîné, âgé de 16 ans, était parti travailler en Savoie où, jusqu'à l'occupation allemande de la zone sud, les soldats italiens protégeaient les juifs.

Alors que le gouvernement de Pétain, la milice et les nombreux collaborateurs bafouaient la France, de nombreux habitants nous ont aidés. Qu'ils trouvent ici l'expression de notre gratitude. Sans La Souterraine, nous aurions peut-être disparu comme tout le reste de notre famille qui n'est pas revenu de déportation après la guerre.

Une action est en cours pour que M. Robert, Directeur de la B.D.H., trouve sa place dans l'Allée des justes à Yad Vachem à Jérusalem. A travers lui, ce sont les autres habitants de La Souterraine, qui nous ont aidés, qui s'en trouveront honorés.




Bull. de l'Amicale des Anciens Elèves des Ecoles Publiques de La Souterraine, n° 35 bis, 1999, p. 14-15