La raison d'être de la société, que dirige Laurent Caredda, est de développer des infrastructures sécurisées de réseau.
Almerys s'apprête à franchir un cap
Jean-Pierre Vacherot jean-pierre.vacherot@centrefrance.com
La santé d'abord. Créée en 2000 à Clermont-Ferrand et à Toulouse, la société Almerys prospère sur ce créneau en proposant des services liés aux nouvelles technologies.
Car la raison d'être de la société, que dirige Laurent Caredda, est de développer des infrastructures sécurisées de réseau. Mais pour que la société soit viable faut-il encore trouver le moyen d'associer infrastructure et réseau. Et, confie-t-il, « la santé a constitué un point d'entrée intéressant ».
D'abord avec les mutuelles et la gestion des tiers payants. Aujourd'hui, Almerys travaille avec plus de 120.000 professionnels de santé et traite 11 millions de bénéficiaires. « On devrait atteindre les 14 millions à la fin de cette année ». Dans ce domaine, la société clermontoise est devenue leader en France. De quoi donner envie d'aller plus loin à la société, devenue peu après sa création une filiale à part entière d'Orange.
Cette envie, explique Laurent Caredda, est « de développer des systèmes qui permettent d'interagir avec le patient » : carnet interactif de vaccination, suivi à distance de patients atteints d'hypertension, de diabète, gestion des traitements médicamenteux lourds.
Actuellement, Almerys travaille avec l'Inserm afin de développer un système d'étude de comportement (nutrition, tabagisme, alcoolisme, pratique sportive) qui permettrait une meilleure prévention. Ce système devrait être prêt à la fin de l'année.
En attendant, la société clermontoise s'apprête à gérer les dossiers médicaux de tous les joueurs pro de hockey du Canada.
Belle preuve de confiance envers le savoir-faire de la société clermontoise qui, il est vrai avait fait ses preuves lors des Jeux olympiques de Pékin avec la gestion des dossiers médicaux des athlètes français. « On a un système de sécurité qui a résisté à toutes les tentatives d'intrusion », précise Laurent Caredda. Lorsqu'il parle des espaces informatiques de stockage réservés aux utilisateurs, il emploie d'ailleurs le terme de « coffre-fort ».
Clés de chiffrage et de cryptage complexes, systèmes d'accès via une carte à puce doublée d'une signature électronique : Almerys ne badine pas avec la sécurité. « Dès lors qu'il s'agit de données nominatives protégées, on est dans un contexte sécurisé de type secret défense », souligne Laurent Caredda.
Outre l'e-santé, Almerys s'attaque à d'autres domaines où la dématérialisation est possible comme les contrats d'assurance. Et même la démocratie participative comme la société le prouvera, avec le Conseil général, samedi, lors du Forum des maires.
Une occasion pour la société de se faire (re) connaître en son pays. « Il est vrai que parmi nos clients, nous n'en avons pas ici », reconnaît Laurent Caredda. Ce qui n'empêche pas Almerys d'avoir une forte implication locale. Membre de la fondation de l'université d'Auvergne, la société travaille avec les chercheurs locaux. « Un moyen de récupérer le savoir local et de l'exporter à l'étranger », souligne Laurent Caredda.
La Montagne
Jean-Pierre Vacherot jean-pierre.vacherot@centrefrance.com
La santé d'abord. Créée en 2000 à Clermont-Ferrand et à Toulouse, la société Almerys prospère sur ce créneau en proposant des services liés aux nouvelles technologies.
Car la raison d'être de la société, que dirige Laurent Caredda, est de développer des infrastructures sécurisées de réseau. Mais pour que la société soit viable faut-il encore trouver le moyen d'associer infrastructure et réseau. Et, confie-t-il, « la santé a constitué un point d'entrée intéressant ».
D'abord avec les mutuelles et la gestion des tiers payants. Aujourd'hui, Almerys travaille avec plus de 120.000 professionnels de santé et traite 11 millions de bénéficiaires. « On devrait atteindre les 14 millions à la fin de cette année ». Dans ce domaine, la société clermontoise est devenue leader en France. De quoi donner envie d'aller plus loin à la société, devenue peu après sa création une filiale à part entière d'Orange.
Cette envie, explique Laurent Caredda, est « de développer des systèmes qui permettent d'interagir avec le patient » : carnet interactif de vaccination, suivi à distance de patients atteints d'hypertension, de diabète, gestion des traitements médicamenteux lourds.
Actuellement, Almerys travaille avec l'Inserm afin de développer un système d'étude de comportement (nutrition, tabagisme, alcoolisme, pratique sportive) qui permettrait une meilleure prévention. Ce système devrait être prêt à la fin de l'année.
En attendant, la société clermontoise s'apprête à gérer les dossiers médicaux de tous les joueurs pro de hockey du Canada.
Belle preuve de confiance envers le savoir-faire de la société clermontoise qui, il est vrai avait fait ses preuves lors des Jeux olympiques de Pékin avec la gestion des dossiers médicaux des athlètes français. « On a un système de sécurité qui a résisté à toutes les tentatives d'intrusion », précise Laurent Caredda. Lorsqu'il parle des espaces informatiques de stockage réservés aux utilisateurs, il emploie d'ailleurs le terme de « coffre-fort ».
Clés de chiffrage et de cryptage complexes, systèmes d'accès via une carte à puce doublée d'une signature électronique : Almerys ne badine pas avec la sécurité. « Dès lors qu'il s'agit de données nominatives protégées, on est dans un contexte sécurisé de type secret défense », souligne Laurent Caredda.
Outre l'e-santé, Almerys s'attaque à d'autres domaines où la dématérialisation est possible comme les contrats d'assurance. Et même la démocratie participative comme la société le prouvera, avec le Conseil général, samedi, lors du Forum des maires.
Une occasion pour la société de se faire (re) connaître en son pays. « Il est vrai que parmi nos clients, nous n'en avons pas ici », reconnaît Laurent Caredda. Ce qui n'empêche pas Almerys d'avoir une forte implication locale. Membre de la fondation de l'université d'Auvergne, la société travaille avec les chercheurs locaux. « Un moyen de récupérer le savoir local et de l'exporter à l'étranger », souligne Laurent Caredda.
La Montagne