ALAIN BORNE né à Saint-Pont (Allier)
ALAIN BORNE, le poète éponyme de la cité scolaire de Montélimar
Qui était-il ?
Né en 1915 à Saint-Pont, près de Vichy, Alain BORNE s'installe avec sa famille à Montélimar 1922 et il fréquente le collège précédemment situé à l'emplacement de la Poste, place de l' Europe, lequel deviendra la cité scolaire qui porte son nom depuis 1968.
Après l'obtention du baccalauréat, il poursuivra ses études à la Faculté de Droit de Grenoble de 1934 à 1937 où il rencontrera Jacques Bret dont il fera le dédicataire de Contre-feu, puis son légataire spirituel.
Toute son adolescence a été marquée par la lecture et l'écriture de la poésie : ses passions le conduiront à publier des textes dans diverses revues littéraires avant de confier son premier recueil de poèmes, Cicatrices de Songes aux Feuillets de l'îlot en 1939 qui sera couronné par le prix Saint-Pol-Roux.
C'est aussi l'année de la mobilisation pour la Drôle de guerre et ses compagnons d'alors s'appellent Louis ARAGON, Loys MASSON, René TAVERNIER de la revue lyonnaise Confluences et Pierre SEGHERS qui fait paraître son deuxième recueil de poèmes Neige et 20 poèmes.
Peu soucieux d'assurer notoriété littéraire, il choisit délibérément d'exercer sa profession d'avocat à Montélimar non loin de chez sa mère à laquelle il est profondément lié. L'écriture devient un exercice quotidien et il commet plusieurs recueils parmi lesquels Poèmes à Lislei et Terre de l'été, en 1946, L'eau Fine en 1947.
Mais les années passent dans une solitude et un pessimisme croissants malgré de nombreuses et tumultueuses affaires de cœur à propos desquelles il écrit : « c'est avec horreur qu'il compte le nombre de ses succès… et s'en écoeure. »
Néanmoins l'œuvre se poursuit : il recevra 1954 le prix Antonin Artaud pour son recueil En une seule injure. En 1961, il a la douleur de perdre sa mère et il se réfugie chez des amis sûrs pour y trouver l'affection qui lui fait alors défaut.
Le 21 décembre 1962, il trouve la mort sur la R.N.7 dans un accident de voiture alors qu'il se rendait à Avignon pour y plaider. Quelques mois auparavant, n'avait-il pas écrit : « Je pense que tout est fini… Je pense qu'il reste dorénavant surtout à mourir » ?
Les archives d' Alain Borne se trouvent actuellement à la médiathèque Maurice Pic de Montélimar à la demande de l'épouse de Jacques Bret décédé en 1993. Nombre de manuscrits sont encore inédits mais chercheurs et étudiants leur consacrent leur temps et leur travail et des éditions sont en cours de préparation.
En 2001, grâce à un permis de réussir accordé par la Région Rhône-Alpes, deux élèves du lycée, Angélique Cellier et Cyrielle Nicolas ont réalisé un ouvrage qui regroupe des textes du poète éponyme du lycée : En passant par le lycée… Alain Borne.
Merci à Gonzague Delacour qui nous initia à Alain Borne son cousin...
http://www.espritsnomades.com/sitelitterature/borne/bornealain.html
Qui était-il ?
Né en 1915 à Saint-Pont, près de Vichy, Alain BORNE s'installe avec sa famille à Montélimar 1922 et il fréquente le collège précédemment situé à l'emplacement de la Poste, place de l' Europe, lequel deviendra la cité scolaire qui porte son nom depuis 1968.
Après l'obtention du baccalauréat, il poursuivra ses études à la Faculté de Droit de Grenoble de 1934 à 1937 où il rencontrera Jacques Bret dont il fera le dédicataire de Contre-feu, puis son légataire spirituel.
Toute son adolescence a été marquée par la lecture et l'écriture de la poésie : ses passions le conduiront à publier des textes dans diverses revues littéraires avant de confier son premier recueil de poèmes, Cicatrices de Songes aux Feuillets de l'îlot en 1939 qui sera couronné par le prix Saint-Pol-Roux.
C'est aussi l'année de la mobilisation pour la Drôle de guerre et ses compagnons d'alors s'appellent Louis ARAGON, Loys MASSON, René TAVERNIER de la revue lyonnaise Confluences et Pierre SEGHERS qui fait paraître son deuxième recueil de poèmes Neige et 20 poèmes.
Peu soucieux d'assurer notoriété littéraire, il choisit délibérément d'exercer sa profession d'avocat à Montélimar non loin de chez sa mère à laquelle il est profondément lié. L'écriture devient un exercice quotidien et il commet plusieurs recueils parmi lesquels Poèmes à Lislei et Terre de l'été, en 1946, L'eau Fine en 1947.
Mais les années passent dans une solitude et un pessimisme croissants malgré de nombreuses et tumultueuses affaires de cœur à propos desquelles il écrit : « c'est avec horreur qu'il compte le nombre de ses succès… et s'en écoeure. »
Néanmoins l'œuvre se poursuit : il recevra 1954 le prix Antonin Artaud pour son recueil En une seule injure. En 1961, il a la douleur de perdre sa mère et il se réfugie chez des amis sûrs pour y trouver l'affection qui lui fait alors défaut.
Le 21 décembre 1962, il trouve la mort sur la R.N.7 dans un accident de voiture alors qu'il se rendait à Avignon pour y plaider. Quelques mois auparavant, n'avait-il pas écrit : « Je pense que tout est fini… Je pense qu'il reste dorénavant surtout à mourir » ?
Les archives d' Alain Borne se trouvent actuellement à la médiathèque Maurice Pic de Montélimar à la demande de l'épouse de Jacques Bret décédé en 1993. Nombre de manuscrits sont encore inédits mais chercheurs et étudiants leur consacrent leur temps et leur travail et des éditions sont en cours de préparation.
En 2001, grâce à un permis de réussir accordé par la Région Rhône-Alpes, deux élèves du lycée, Angélique Cellier et Cyrielle Nicolas ont réalisé un ouvrage qui regroupe des textes du poète éponyme du lycée : En passant par le lycée… Alain Borne.
Merci à Gonzague Delacour qui nous initia à Alain Borne son cousin...
http://www.espritsnomades.com/sitelitterature/borne/bornealain.html