dimanche, juin 29, 2008

Yves et Christiane Avrillaud des Chants d'Avril

Un accord mets - vin parfait

Yves et Christiane Avrillaud des Chants d'Avril

Yves et Christiane Avrillaud des Chants d'Avril
Restaurant Les Chants d'Avril Lui les mets ? Elle le vin ? L'image vient de Christiane Avrillaud elle-même. Dans leur restaurant des Chants d'Avril, Christiane et Yves Avrillaud se prêtent avec simplicité et gentillesse à l'interview. Ces deux-là sont complémentaires, lui en cuisine, elle en salle mais toujours dans l'échange. Les Chants d'Avril propose une "cuisine du marché" avec "un fort respect des produits". Rencontre avec des passionnés de cuisine, qui aiment le terroir nantais.
Ils ont tenu le Saint-Amarante à Paris pendant sept ans, "un restaurant qui marchait bien avec une belle clientèle" note Christiane. Mais elle "se sent enfermée à Paris. La vie parisienne est bruyante, trop rapide". Le couple a envie de voir d'autres lieux. Si Yves est parisien, Christiane est savoyarde : ils n'ont pas choisi de retrouver les montagnes et le choix de Nantes s'est effectué " non par stratégie professionnelle mais parce que nous avons beaucoup d'amis ici, sur la côte" explique Yves.

le goût des produits, le respect de la clientèle

Le couple est passionné. Passionné de cuisine, passionné des bons produits. Christiane a débuté à vingt-trois ans, en reprenant un restaurant sur les pistes à Megève. Comptable de formation, elle a écouté " son amour de la cuisine". "Dans mon restaurant, j'ai repris une cuisine familiale, simple mais tout était fait maison." relate Christine. Yves, informaticien de formation, est séduit par cette cuisine "vraie" qui répond à sa propre passion.

Le goût des bons produits ne les quitte plus. L'arrivée à Nantes a confirmé leur envie de travailler avec les produits régionaux. S'ils n'ont pas de contact direct avec les producteurs, ils se rendent tous les matins au MIN de Nantes pour s'approvisionner en produits frais. "Acheter des produits locaux au maximum, c'est aussi respecter les saisons. Les asperges par exemple sont à la carte tardivement, mais elles viennent du Val de Loire. Pour les fraises, elles viennent de Saint-Julien de Concelles" précise Yves Avrillaud.

Dans la cuisine, pas de micro-ondes, pas de congélateur : la carte est élaborée le matin pour le midi, en fonction des produits achetés. Inutile de préciser que rien de réchauffé n'est servi : "nous préférons faire attendre le client quelques minutes, mais la cuisson de la viande ou du poisson débute toujours au moment où j'annonce la suite en cuisine". Les noms des plats - alléchants - sont simples, tout juste parfois une référence à un ami qui a confié le secret d'une recette, telle "la terrine du Père tranquille".

une carte renouvelée, une clientèle d'habitués

La clientèle, fidèle depuis quatre ans, est une habituée des lieux. "Nous avons le souci du partage et de l'échange entre nous, sur les recettes, mais également envers nos clients". Le souci du client est patent : " ils sont chez eux ici" note Christiane, "nous voulons qu'ils repartent contents".

une intégration réussie

"La plus belle réussite est notre clientèle d'habitués, nous les appelons par leurs prénoms". Le bouche à oreille a bien fonctionné au démarrage, le prix Charles Monselet 2006 de l'Espoir a donné un coup de projecteur sur le restaurant. Un point important révèle la place prise par les Chants d'Avril dans la cuisine nantaise est la solidarité entre restaurateurs. "Nous nous entendons bien avec nos confrères, comme la Maison Baron - Lefèvre, la Cigale ou l'Atelier d'Alain" explique Christiane. D'ailleurs, leur restaurant étant fermé le soir, les Avrillaud envoient souvent les clients vers leurs confrères du quartier.

Christiane, la montagnarde, s'est bien faite aux rivages atlantiques ; la vie nantaise leur va bien pour notre plus grand plaisir.
Finalement, au-delà du beau moment gustatif, le plus aux Chants d'Avril est de déjeuner dans une bonne ambiance, où la passion est transmise à tous.



publié le 28 mai 2008

Si tu vas à Nantes..By Pudlowski Le Point extrait

Le bistrot des Avrillaud

Fameux à Paris, près de la Bastille (c'était au Saint-Amarante), Christiane et Yves Avrillaud ont fait d'un bistrot avec ses fresques sur le vieux Nantes une table de choix. On goûte là une cuisine vive et fraîche issue de produits de choix. Crème glacée aux petits pois, terrine à l'ancienne, brandade aux pommes grenailles, tête de cochon croustillante et pommes purée ou millefeuille aux fraises sont épatants. Les vins ont de la tenue et le sourire de Christiane fait merveille.

Les Chants d'avril, 2, rue Laennec. 02.40.89.34.76. Menu : 22 E.

Fromagerie Nivesse par Gilles Pudlowski.. LE POINT

La star Nivesse

Incollable sur le salers, fortiche sur le saint-nectaire, costaud sur le cantal, Olivier Nivesse, 35 ans, est né à Thiais

(Val-de-Marne). Il a travaillé, « en salle », dans la restauration. A été chef de rang à L'Huîtrière (Lille), chez Guérard à la Ferme aux grives (Eugénie-les-Bains) et chez Bernard Andrieux aux Touristes (Durtol). Après des stages chez les deux grands fromagers du Sud-Ouest (Xavier à Toulouse, Bachelet à Pau), il s'est installé à Clermont, pile face à la halle Saint-Pierre, où les bons fromagers ne manquent pas.

De la provocation ? Certainement pas.

Ce bon élève, qui a choisi l'Auvergne par passion, est du genre appliqué. L'extérieur de sa boutique ne paie pas de mine. L'intérieur, genre « moderne sans caractère » est à peine mieux. En revanche, tout ce qui s'y propose est au top

de la qualité fermière. Bethmale d'Ariège, crayeux de Roncq du Pas-de-Calais, pont-l'évêque de chez Spruitte à Saint-Philibert-des-Champs font simplement honneur à la France fermière. On ajoute un choix de vins de partout avec des coups de coeur en Languedoc, Loire ou Alsace, au gré de flacons à découvrir sur place. Bref, ce fromager-caviste est un peu l'Ali Baba de la nouvelle gourmandise auvergnate.

La star Nivesse

Incollable sur le salers, fortiche sur le saint-nectaire, costaud sur le cantal, Olivier Nivesse, 35 ans, est né à Thiais

(Val-de-Marne). Il a travaillé, « en salle », dans la restauration. A été chef de rang à L'Huîtrière (Lille), chez Guérard à la Ferme aux grives (Eugénie-les-Bains) et chez Bernard Andrieux aux Touristes (Durtol). Après des stages chez les deux grands fromagers du Sud-Ouest (Xavier à Toulouse, Bachelet à Pau), il s'est installé à Clermont, pile face à la halle Saint-Pierre, où les bons fromagers ne manquent pas.

De la provocation ? Certainement pas.

Ce bon élève, qui a choisi l'Auvergne par passion, est du genre appliqué. L'extérieur de sa boutique ne paie pas de mine. L'intérieur, genre « moderne sans caractère » est à peine mieux. En revanche, tout ce qui s'y propose est au top

de la qualité fermière. Bethmale d'Ariège, crayeux de Roncq du Pas-de-Calais, pont-l'évêque de chez Spruitte à Saint-Philibert-des-Champs font simplement honneur à la France fermière. On ajoute un choix de vins de partout avec des coups de coeur en Languedoc, Loire ou Alsace, au gré de flacons à découvrir sur place. Bref, ce fromager-caviste est un peu l'Ali Baba de la nouvelle gourmandise auvergnate.

Fromagerie Nivesse, 23, place Saint-Pierre. 04.73.31.07.00.

Bader...du latin badere ouvrir...par Petitrenaud



En provençal

Bader


Regarder bouche béante, béer, bayer, contempler, admirer (rom. cat. bada ; it. badare). N'a plus qu'à bada e mouri (Il n'a plus qu'à bader et mourir : il n'a plus qu'à rendre le dernier soupir). Un badaire est un bayeur, un badaud, un admirateur.


http://pagesperso-orange.fr/marius.autran/provencal/lexique_b.html