vendredi, mars 06, 2009
Marc Barani (né à Menton, en 1957) >>>Equerre d'argent du Moniteur
*Marc Barani (né à Menton, en 1957)
Après des études d’anthropologie, d’art, de scénographie et d’architecture, puis trois ans au CNRS complétés par un séjour d’un an au Népal, Marc Barani crée sa première agence à Nice en 1988.
Aujourd’hui, son atelier, qui réunit une équipe de douze architectes répartis entre Nice et Paris, a déjà été sélectionné pour le prix de l’Équerre d’argent en 1993. On lui doit notamment l’extension du cimetière de Roquebrune-Cap-Martin, la passerelle du Millénaire de Contes, dans les Alpes-Maritimes, une infrastructure de 60 000 m2 pour le centre de maintenance du pôle multimodal du tramway de Nice, le pont Renault à Boulogne-Billancourt, etc…
Après des études d’anthropologie, d’art, de scénographie et d’architecture, puis trois ans au CNRS complétés par un séjour d’un an au Népal, Marc Barani crée sa première agence à Nice en 1988.
Aujourd’hui, son atelier, qui réunit une équipe de douze architectes répartis entre Nice et Paris, a déjà été sélectionné pour le prix de l’Équerre d’argent en 1993. On lui doit notamment l’extension du cimetière de Roquebrune-Cap-Martin, la passerelle du Millénaire de Contes, dans les Alpes-Maritimes, une infrastructure de 60 000 m2 pour le centre de maintenance du pôle multimodal du tramway de Nice, le pont Renault à Boulogne-Billancourt, etc…
Michel Chaillou :et le soleil menuisier de nos ombres qu’il trace parfois à l’équerre.
vendredi 27 février
Humeur
Où ai-je lu récemment, dans quel journal, qu’un colloque allait se tenir sur la mort de la littérature où étaient conviés trente écrivains, j’allais dire survivants, pour analyser, j’imagine, le dernier souffle de la pauvrette, le roman de son ultime soupir, que sais-je encore ?
Les bras m’en tombent, j’en reste confondu ! Un tel colloque après décès, alors que la littérature c’est la vie même, ses secrets desseins, ses confidences d’âme à âme, celles des êtres parlant aux choses et réciproquement. Sans la littérature, l’herbe pousserait sans cervelle (si, si, elle en a), la pluie ne deviendrait pas à certaines heures divine chasseresse, et le soleil menuisier de nos ombres qu’il trace parfois à l’équerre. La littérature, la panique intérieure de l’univers, des étoiles, pure rhétorique de la nuit, qui errent sans but, se fondant, se confondant au-dessus de nos têtes. Comment toucher par l’esprit le fond du ciel si on n’en déroule pas la toile en ouvrant un livre, roman, poésie, théâtre, en devenant l’astronome de sa propre lecture ? Qui saisira mieux que la littérature le regard implacable sorti de l’orbite froid d’un étang ? Heureusement, il y a la jubilation des mares, marrantes évidemment.
Michel Chaillou
dédicace son dernier roman à 17 h30 Fnac de Nantes aujourd'hui.
Humeur
Où ai-je lu récemment, dans quel journal, qu’un colloque allait se tenir sur la mort de la littérature où étaient conviés trente écrivains, j’allais dire survivants, pour analyser, j’imagine, le dernier souffle de la pauvrette, le roman de son ultime soupir, que sais-je encore ?
Les bras m’en tombent, j’en reste confondu ! Un tel colloque après décès, alors que la littérature c’est la vie même, ses secrets desseins, ses confidences d’âme à âme, celles des êtres parlant aux choses et réciproquement. Sans la littérature, l’herbe pousserait sans cervelle (si, si, elle en a), la pluie ne deviendrait pas à certaines heures divine chasseresse, et le soleil menuisier de nos ombres qu’il trace parfois à l’équerre. La littérature, la panique intérieure de l’univers, des étoiles, pure rhétorique de la nuit, qui errent sans but, se fondant, se confondant au-dessus de nos têtes. Comment toucher par l’esprit le fond du ciel si on n’en déroule pas la toile en ouvrant un livre, roman, poésie, théâtre, en devenant l’astronome de sa propre lecture ? Qui saisira mieux que la littérature le regard implacable sorti de l’orbite froid d’un étang ? Heureusement, il y a la jubilation des mares, marrantes évidemment.
Michel Chaillou
dédicace son dernier roman à 17 h30 Fnac de Nantes aujourd'hui.