Incendie au Logis royal du château d'Angers dans Ouest France
Il s'est déclaré, hier, en milieu d'après-midi, dans la forteresse médiévale du Roi René. De précieuses tapisseries ont pu être sauvées.
Moblisation générale, hier après-midi devant le château du Roi René à Angers. « Il faut sauver la chapelle Sainte-Geneviève! » C'est la consigne donnée immédiatement aux cinquante pompiers dépêchés sur place. Dans la cour du château, ce joyau architectural, édifié en 1410, est accolé au Logis royal dont la toiture s'était embrasée.
Divisés en deux groupes, les soldats du feu sont intervenus, à la fois, par l'extérieur et l'intérieur. « Nous n'avons pas pu rentrer nos véhicules par l'entrée principale, trop étroite. Nous avons combattu avec des centaines de mètres de tuyaux et des petites échelles mobiles », explique le lieutenant-colonel Pierre de Champs
C'est un employé du château qui a donné l'alerte à 15 h 45. « Il a vu de la fumée au niveau deux du Logis royal, raconte Gérard Cieslik, l'administrateur. Immédiatement, nous avons sauvé les tapisseries du XIVe au XVIIIe siècles entreposées dans les différentes salles d'exposition. » Des oeuvres inestimables mais qui ne concernent pas les fameuses tapisseries de l'Apocalypse exposées, elles, dans un autre bâtiment, éloigné du Logis datant de 1350.
Après avoir embrasé les parquets du second, le feu a vite gagné la toiture (400 m2). Elle est en grande partie détruite. En voyant le feu à son château, Angers s'est presque arrêtée de respirer. De nombreux badauds sont accourus et un énorme embouteillage a bloqué la ville. « Ce sont nos racines qui brûlent ! », alancé le maire, Jean-Claude Antonini, sous le choc. « C'est là que vivait le roi René. » Dont on fête les six cents ans cette année...
Après une heure de combat, la chapelle Sainte-Geneviève était sauvée. A 19 h, la toiture du Logis royal se consumait toujours mais le feu était maîtrisé.
Yves LAUNAY.
Moblisation générale, hier après-midi devant le château du Roi René à Angers. « Il faut sauver la chapelle Sainte-Geneviève! » C'est la consigne donnée immédiatement aux cinquante pompiers dépêchés sur place. Dans la cour du château, ce joyau architectural, édifié en 1410, est accolé au Logis royal dont la toiture s'était embrasée.
Divisés en deux groupes, les soldats du feu sont intervenus, à la fois, par l'extérieur et l'intérieur. « Nous n'avons pas pu rentrer nos véhicules par l'entrée principale, trop étroite. Nous avons combattu avec des centaines de mètres de tuyaux et des petites échelles mobiles », explique le lieutenant-colonel Pierre de Champs
C'est un employé du château qui a donné l'alerte à 15 h 45. « Il a vu de la fumée au niveau deux du Logis royal, raconte Gérard Cieslik, l'administrateur. Immédiatement, nous avons sauvé les tapisseries du XIVe au XVIIIe siècles entreposées dans les différentes salles d'exposition. » Des oeuvres inestimables mais qui ne concernent pas les fameuses tapisseries de l'Apocalypse exposées, elles, dans un autre bâtiment, éloigné du Logis datant de 1350.
Après avoir embrasé les parquets du second, le feu a vite gagné la toiture (400 m2). Elle est en grande partie détruite. En voyant le feu à son château, Angers s'est presque arrêtée de respirer. De nombreux badauds sont accourus et un énorme embouteillage a bloqué la ville. « Ce sont nos racines qui brûlent ! », alancé le maire, Jean-Claude Antonini, sous le choc. « C'est là que vivait le roi René. » Dont on fête les six cents ans cette année...
Après une heure de combat, la chapelle Sainte-Geneviève était sauvée. A 19 h, la toiture du Logis royal se consumait toujours mais le feu était maîtrisé.
Yves LAUNAY.