vendredi, janvier 09, 2009

La Montagne: Le Club Business en 03 se réunit à Montluçon

MONTLUCON - Société jeudi 8 janvier 2009 - 19:37
Le Club Business en 03 se réunit à Montluçon



Pour les professionnels souhaitant nouer des contacts, le club Business en 03, présent sur le site de réseau social Viadeo, organise une soirée le lundi 12 janvier avec la présentation de l'activité webschool au centre Multimédia à 18h15, 31 quai Louis-Blanc à Montluçon, puis dîner au «Bistrot chic» du casino de Néris-les-Bains à 19h30. 25 euros /personne. Tél : Priscila Siozard au 06.30.64.92.17.

La Montagne: Le Club Business en 03 se réunit à Montluçon

MONTLUCON - Société jeudi 8 janvier 2009 - 19:37
Le Club Business en 03 se réunit à Montluçon



Pour les professionnels souhaitant nouer des contacts, le club Business en 03, présent sur le site de réseau social Viadeo, organise une soirée le lundi 12 janvier avec la présentation de l'activité webschool au centre Multimédia à 18h15, 31 quai Louis-Blanc à Montluçon, puis dîner au «Bistrot chic» du casino de Néris-les-Bains à 19h30. 25 euros /personne. Tél : Priscila Siozard au 06.30.64.92.17.

Serge Noyer, journaliste vaudois, a reçu le deuxième Prix Berner Zeitung. Il parle de la difficulté dans son métier de garantir l’accès aux sources

Bravo à Serge Noyer et au Régional.ch..bonne lecture

Dans le Temps.ch


Le journalisme local,
entre distance et proximité

Serge Noyer,
journaliste vaudois, a reçu le deuxième Prix Berner Zeitung. Il parle de la difficulté dans son métier de garantir l’accès aux sources sans sombrer dans la complaisance

La montée en puissance d’Internet comme source principale d’information d’une majorité de citoyens reflète la crise que traverse la presse écrite, en Suisse comme dans n’importe quel pays. Une crise non pas conjoncturelle, mais existentielle. Née quasiment l’œil sur l’écran, la génération numérique dispose désormais d’une quantité de sources d’information accessibles gratuitement, qui plus est interactives, rapides et mélangeant le divertissement à l’information.

Reste que, pour toucher la plus large audience, tant les sites internet d’actualité que les quotidiens gratuits livrent de plus en plus une information suprarégionale, voire nationale, internationale ou peopolisante, le plus souvent formatée par les mêmes agences de presse. D’où une frustration grandissante de la part des citoyens de ne pas être assez informés sur le tissu politique, économique, associatif et culturel local. Pour l’habitant de Montreux, Vevey ou Pully, il est certes intéressant de savoir qui est le nouveau président des Etats-Unis et comment il compte sauver l’économie moribonde de son pays. Mais il lui est beaucoup plus important, en tant que contribuable, de savoir comment son propre argent est dépensé dans sa commune. De même qu’il lui est essentiel d’être informé sur les éventuels dysfonctionnements de ses autorités ou de connaître les grands projets de sa commune, ses orientations urbanistiques, ses prestations sociales ou ses objectifs de gestion.

Aussi, pour regagner une place de choix aux yeux de son public, la presse écrite doit lui livrer des informations qu’il ne trouvera pas ailleurs. En publiant par exemple des enquêtes inédites, permettant d’éclairer des dossiers importants sous un jour différent, de les approfondir et de les mettre en perspective. Et si ces enquêtes touchent à l’actualité locale, alors le pari de fidéliser un lectorat est à moitié gagné, tant la demande d’une telle information est grande.

A moitié seulement, parce qu’il reste encore à résoudre le problème fondamental auquel la presse locale est confrontée: sa crédibilité. Car pour produire une information de qualité, il faut du recul. Or, et tel est son dilemme, le journaliste localier ne peut accomplir son travail que grâce à la proximité et aux bonnes relations qu’il entretient avec l’establishment local. Mais cette proximité présente le risque pour le journaliste de perdre de vue un des aspects essentiels de sa mission, qui est de porter un regard critique sur les affaires qu’il relate. Il est plus difficile pour le localier d’informer sur les dysfonctionnements des élus locaux, qu’il ne manquera pas de croiser tôt ou tard, ou que parfois il tutoie et avec lesquels il fréquente les mêmes sociétés locales, que d’incendier les maîtres du monde dans des éditoriaux de première page. Par manque de courage ou de curiosité, ou par recherche de confort. D’où ce soupçon récurrent à l’encontre du localier de complaisance envers les notables, voire d’autocensure au sujet des magouilles et autres combines.

Alors, si de surcroît ces enquêtes inédites portent un regard incisif et sans concessions sur les affaires, si elles fouillent toutes les facettes du microcosme local, sans craindre de dénoncer les travers des autorités lorsqu’il y a lieu, les lecteurs en redemanderont, y voyant un gage de l’indépendance de leur journal et, par là même, de sa crédibilité.

Reste l’autre risque inhérent au journalisme d’investigation: être mis sur de fausses pistes, instrumentalisé par un groupe politique ou financier ou par un particulier. Pour l’éviter, outre l’importance d’établir une relation de confiance avec ses sources, il convient d’appliquer deux principes de base du journalisme: vérifier l’information et déterminer s’il y a un intérêt public à la publier. Et même recouper ses informations plutôt deux fois qu’une, sur le terrain local davantage encore qu’ailleurs, tant les conséquences d’une enquête bâclée peuvent être désastreuses à l’échelle régionale pour les personnes visées, en termes de discrédit jeté ou de carrières brisées.

Restent enfin les diverses pressions pouvant être exercées sur le journaliste ou son média, menaces de boycott des annonceurs publicitaires et autres menaces de plainte pour non-respect de la déontologie, atteinte à l’honneur ou tout autre crime de lèse-majesté. Mais elles seront rarement suivies d’effets si l’enquêteur fait correctement son travail.

La presse locale a donc encore un bel avenir, elle qui est trop souvent perçue comme étant à la botte du pouvoir ou comme simple caisse de résonance de la voix officielle. Mais à la condition qu’elle se profile sur ce terrain du journalisme de révélation, par opposition au «journalisme de validation» ou «journalisme de lendemain», selon la formule de Howell Raines, ancien rédacteur en chef du New York Times , ainsi reprise par Edwy Plenel, jadis son homologue au journal Le Monde : «Un journalisme qui attend, qui ne cherche pas, qui ne dérange rien ni personne, parce qu’il ne se bouscule pas lui-même.» Alors, la presse locale peut même se positionner comme un véritable acteur du débat, qui ne se contente pas d’alimenter ce débat, mais bien souvent, de le provoquer, en apportant des clés de lecture inédites et essentielles à la compréhension de dossiers sensibles.

Serge Noyer, journaliste vaudois, a reçu le deuxième Prix Berner Zeitung. Il parle de la difficulté dans son métier de garantir l’accès aux sources sa

Le journalisme local,
entre distance et proximité

Serge Noyer,
journaliste vaudois, a reçu le deuxième Prix Berner Zeitung. Il parle de la difficulté dans son métier de garantir l’accès aux sources sans sombrer dans la complaisance

La montée en puissance d’Internet comme source principale d’information d’une majorité de citoyens reflète la crise que traverse la presse écrite, en Suisse comme dans n’importe quel pays. Une crise non pas conjoncturelle, mais existentielle. Née quasiment l’œil sur l’écran, la génération numérique dispose désormais d’une quantité de sources d’information accessibles gratuitement, qui plus est interactives, rapides et mélangeant le divertissement à l’information.

Reste que, pour toucher la plus large audience, tant les sites internet d’actualité que les quotidiens gratuits livrent de plus en plus une information suprarégionale, voire nationale, internationale ou peopolisante, le plus souvent formatée par les mêmes agences de presse. D’où une frustration grandissante de la part des citoyens de ne pas être assez informés sur le tissu politique, économique, associatif et culturel local. Pour l’habitant de Montreux, Vevey ou Pully, il est certes intéressant de savoir qui est le nouveau président des Etats-Unis et comment il compte sauver l’économie moribonde de son pays. Mais il lui est beaucoup plus important, en tant que contribuable, de savoir comment son propre argent est dépensé dans sa commune. De même qu’il lui est essentiel d’être informé sur les éventuels dysfonctionnements de ses autorités ou de connaître les grands projets de sa commune, ses orientations urbanistiques, ses prestations sociales ou ses objectifs de gestion.

Aussi, pour regagner une place de choix aux yeux de son public, la presse écrite doit lui livrer des informations qu’il ne trouvera pas ailleurs. En publiant par exemple des enquêtes inédites, permettant d’éclairer des dossiers importants sous un jour différent, de les approfondir et de les mettre en perspective. Et si ces enquêtes touchent à l’actualité locale, alors le pari de fidéliser un lectorat est à moitié gagné, tant la demande d’une telle information est grande.

A moitié seulement, parce qu’il reste encore à résoudre le problème fondamental auquel la presse locale est confrontée: sa crédibilité. Car pour produire une information de qualité, il faut du recul. Or, et tel est son dilemme, le journaliste localier ne peut accomplir son travail que grâce à la proximité et aux bonnes relations qu’il entretient avec l’establishment local. Mais cette proximité présente le risque pour le journaliste de perdre de vue un des aspects essentiels de sa mission, qui est de porter un regard critique sur les affaires qu’il relate. Il est plus difficile pour le localier d’informer sur les dysfonctionnements des élus locaux, qu’il ne manquera pas de croiser tôt ou tard, ou que parfois il tutoie et avec lesquels il fréquente les mêmes sociétés locales, que d’incendier les maîtres du monde dans des éditoriaux de première page. Par manque de courage ou de curiosité, ou par recherche de confort. D’où ce soupçon récurrent à l’encontre du localier de complaisance envers les notables, voire d’autocensure au sujet des magouilles et autres combines.

Alors, si de surcroît ces enquêtes inédites portent un regard incisif et sans concessions sur les affaires, si elles fouillent toutes les facettes du microcosme local, sans craindre de dénoncer les travers des autorités lorsqu’il y a lieu, les lecteurs en redemanderont, y voyant un gage de l’indépendance de leur journal et, par là même, de sa crédibilité.

Reste l’autre risque inhérent au journalisme d’investigation: être mis sur de fausses pistes, instrumentalisé par un groupe politique ou financier ou par un particulier. Pour l’éviter, outre l’importance d’établir une relation de confiance avec ses sources, il convient d’appliquer deux principes de base du journalisme: vérifier l’information et déterminer s’il y a un intérêt public à la publier. Et même recouper ses informations plutôt deux fois qu’une, sur le terrain local davantage encore qu’ailleurs, tant les conséquences d’une enquête bâclée peuvent être désastreuses à l’échelle régionale pour les personnes visées, en termes de discrédit jeté ou de carrières brisées.

Restent enfin les diverses pressions pouvant être exercées sur le journaliste ou son média, menaces de boycott des annonceurs publicitaires et autres menaces de plainte pour non-respect de la déontologie, atteinte à l’honneur ou tout autre crime de lèse-majesté. Mais elles seront rarement suivies d’effets si l’enquêteur fait correctement son travail.

La presse locale a donc encore un bel avenir, elle qui est trop souvent perçue comme étant à la botte du pouvoir ou comme simple caisse de résonance de la voix officielle. Mais à la condition qu’elle se profile sur ce terrain du journalisme de révélation, par opposition au «journalisme de validation» ou «journalisme de lendemain», selon la formule de Howell Raines, ancien rédacteur en chef du New York Times , ainsi reprise par Edwy Plenel, jadis son homologue au journal Le Monde : «Un journalisme qui attend, qui ne cherche pas, qui ne dérange rien ni personne, parce qu’il ne se bouscule pas lui-même.» Alors, la presse locale peut même se positionner comme un véritable acteur du débat, qui ne se contente pas d’alimenter ce débat, mais bien souvent, de le provoquer, en apportant des clés de lecture inédites et essentielles à la compréhension de dossiers sensibles.

La presse locale
est trop souvent perçue comme étant
à la botte du pouvoir

La Soupe aux Choux : L’apprentissage du plaisir de la vie par un extraterrestre (1981) vu du Canada

Cherasse et Ratinier...vers 1984 les 2 noms ne se trouvaient réunis qu'à Chavroches....bonjour là bas...et vive Zazou marquis de la Renardière



La Soupe aux Choux : L’apprentissage du plaisir de la vie par un extraterrestre (1981)

Par Mathieu Lemée • 8 jan, 2009 • Catégorie: Classiques du cinéma
Au hameau des Gourdiflots près d’un village du Bourbonnais, ne subsiste plus que deux vieillards: un sabotier, Claude Ratinier dit le Glaude et un puisatier bossu, Francis Chérasse dit le Bombé. Les deux hommes vivent côte à côte à la campagne dans des vieilles maisons où ils passent leur temps libre à boire quelques coups de vin rouge ou de Pastis, tout en faisant parfois des concours de pets en attendant de pouvoir mourir de vieillesse. Une nuit, Le Glaude voit atterrir dans son champ une soucoupe volante. Il accueille l’extraterrestre chez lui et lui donne de la soupe aux choux, bien qu’ils ne puissent communiquer ensemble. Après y avoir goûter, l’extraterrestre emporte une petite quantité de soupe dans l’espace et revient la nuit suivante. Cette fois, le Glaude peut comprendre son visiteur qui a appris la langue du pays et qui le remercie pour la soupe qui a paraît-il, causé tout un émoi sur Oxo, planète d’où il est originaire.

Par amitié, l’extraterrestre fait revenir à la vie l’épouse du Glaude, Francine, qui a cependant 20 ans. Son retour à la maison et sa jeunesse cause bien du souci au Glaude surtout lorsqu’il apprend qu’elle a déjà couché avec le Bombé autrefois. Après le départ de Francine avec un jeune motard, voilà que le Glaude et le Bombé apprennent que le maire veut transformer leur hameau en complexe domiciliaire pour des fins d’expansion économique. Ne pouvant se passer de leur hameau et de leur vie peinarde, les deux vieillards acceptent l’invitation de l’extraterrestre de s’établir sur Oxo pour vivre jusqu’à 200 ans avec tout le tabac, le vin et le plaisir de vivre qu’ils désirent.

Il faut un culot monstre pour tenter de reproduire à l’écran tout l’univers particulier et l’humour de l’écrivain René Fallet. Certains réalisateurs et scénaristes s’y sont déjà essayés et la majorité d’entre eux s’y sont cassés les dents. Louis de Funès a réussi cependant de main de maître, avec la collaboration du scénariste Jean Halain, à rester fidèle au roman d’origine tout en en augmentant la saveur. D’une drôlerie toute rabelaisienne, l’intrigue raconte

adroitement l’histoire de deux paysans qui ne pensent qu’à boire et à mener nonchalamment une vie tranquille sous le sceau du plaisir et de l’amitié. L’arrivée de l’extraterrestre chez eux crée évidemment un choc comique qui permet d’habiles trouvailles autour de ces principaux thèmes, comme l’apprentissage du plaisir par l’extraterrestre

qui vient d’une société trop parfaitement rigoureuse.

Certaines trouvailles sont parfois vulgaires, mais jamais déplacées car la légèreté de l’ensemble nous les rend amusantes, voire désopilantes (la scène des pets par exemple est si musicale qu’on ne peut que rigoler haut et fort!). Une certaine poésie se dégage de ce récit, qui sent volontairement l’odeur de la campagne, qu’elle soit bonne ou mauvaise. Le tout est coordonné avec une ingénuité qui laisse pantois, surtout venant d’un metteur en scène sans génie comme Jean Girault. C’est donc de la comédie au charme irrésistible rempli de bonhomie avec un soupçon de truculence. L’alchimie du tandem délicieux composé de De Funès et Carmet représente une bonne partie du succès du film, sans oublier la composition sincèrement cocasse et innocente (surtout lorsqu’il parle en faisant des bruits de dindon) de Jacques Villeret dans le rôle de l’extraterrestre. Bref, je vous recommande très fortement cette comédie!

Mathieu Lemée




La Soupe aux Choux : L’apprentissage du plaisir de la vie par un extraterrestre (1981)

Par Mathieu Lemée • 8 jan, 2009 • Catégorie: Classiques du cinéma
Au hameau des Gourdiflots près d’un village du Bourbonnais, ne subsiste plus que deux vieillards: un sabotier, Claude Ratinier dit le Glaude et un puisatier bossu, Francis Chérasse dit le Bombé. Les deux hommes vivent côte à côte à la campagne dans des vieilles maisons où ils passent leur temps libre à boire quelques coups de vin rouge ou de Pastis, tout en faisant parfois des concours de pets en attendant de pouvoir mourir de vieillesse. Une nuit, Le Glaude voit atterrir dans son champ une soucoupe volante. Il accueille l’extraterrestre chez lui et lui donne de la soupe aux choux, bien qu’ils ne puissent communiquer ensemble. Après y avoir goûter, l’extraterrestre emporte une petite quantité de soupe dans l’espace et revient la nuit suivante. Cette fois, le Glaude peut comprendre son visiteur qui a appris la langue du pays et qui le remercie pour la soupe qui a paraît-il, causé tout un émoi sur Oxo, planète d’où il est originaire.

Par amitié, l’extraterrestre fait revenir à la vie l’épouse du Glaude, Francine, qui a cependant 20 ans. Son retour à la maison et sa jeunesse cause bien du souci au Glaude surtout lorsqu’il apprend qu’elle a déjà couché avec le Bombé autrefois. Après le départ de Francine avec un jeune motard, voilà que le Glaude et le Bombé apprennent que le maire veut transformer leur hameau en complexe domiciliaire pour des fins d’expansion économique. Ne pouvant se passer de leur hameau et de leur vie peinarde, les deux vieillards acceptent l’invitation de l’extraterrestre de s’établir sur Oxo pour vivre jusqu’à 200 ans avec tout le tabac, le vin et le plaisir de vivre qu’ils désirent.

Il faut un culot monstre pour tenter de reproduire à l’écran tout l’univers particulier et l’humour de l’écrivain René Fallet. Certains réalisateurs et scénaristes s’y sont déjà essayés et la majorité d’entre eux s’y sont cassés les dents. Louis de Funès a réussi cependant de main de maître, avec la collaboration du scénariste Jean Halain, à rester fidèle au roman d’origine tout en en augmentant la saveur. D’une drôlerie toute rabelaisienne, l’intrigue raconte

adroitement l’histoire de deux paysans qui ne pensent qu’à boire et à mener nonchalamment une vie tranquille sous le sceau du plaisir et de l’amitié. L’arrivée de l’extraterrestre chez eux crée évidemment un choc comique qui permet d’habiles trouvailles autour de ces principaux thèmes, comme l’apprentissage du plaisir par l’extraterrestre

qui vient d’une société trop parfaitement rigoureuse.

Certaines trouvailles sont parfois vulgaires, mais jamais déplacées car la légèreté de l’ensemble nous les rend amusantes, voire désopilantes (la scène des pets par exemple est si musicale qu’on ne peut que rigoler haut et fort!). Une certaine poésie se dégage de ce récit, qui sent volontairement l’odeur de la campagne, qu’elle soit bonne ou mauvaise. Le tout est coordonné avec une ingénuité qui laisse pantois, surtout venant d’un metteur en scène sans génie comme Jean Girault. C’est donc de la comédie au charme irrésistible rempli de bonhomie avec un soupçon de truculence. L’alchimie du tandem délicieux composé de De Funès et Carmet représente une bonne partie du succès du film, sans oublier la composition sincèrement cocasse et innocente (surtout lorsqu’il parle en faisant des bruits de dindon) de Jacques Villeret dans le rôle de l’extraterrestre. Bref, je vous recommande très fortement cette comédie!

Mathieu Lemée

EBay, rêves de marchands (documentaire). sur Arte

Jeudi 2 octobre 2008
EBay, rêves de marchands (documentaire).


Documentaire inédit ce jeudi soir à 22h50 sur Arte, "EBay, rêves de marchands".


Par-delà les rêves de richesse distillés par la célèbre plate-forme d'enchères en ligne, quelle réalité recouvre le métier de vendeur sur eBay ?


"Pierre Omidyar, fondateur du site eBay, voulait développer un système économique où chacun puisse trouver son compte. Mythe ou réalité ? Pour des millions d'utilisateurs, cette plate-forme de vente aux enchères représente le rêve américain, celui de la richesse facile et accessible à tous. Un modèle marketing hors normes, incarné par Jim Griffith, le célèbre formateur de la marque et auteur de la "bible officielle d'eBay", le manuel à l'intention des utilisateurs.

D'ailleurs, sur les 150 millions d'utilisateurs de la plate-forme commerciale américaine, 500 000 sont des powersellers. Passés maîtres dans l'art d'écouler des biens sur Internet, ils en ont fait leur métier. Mais la réussite n'est pas toujours au rendez-vous.

À Borna, en Allemagne, pour faire face au chômage, la famille Thurm tente de vendre aux enchères des produits locaux, mais cela ne lui suffit pas pour vivre. À l'autre bout du monde, dans un village côtier du nord du Mexique, des potiers fabriquent des vases, écoulés aux États-Unis par un Américain. Forts de leur succès, les habitants songent à se reconvertir dans la vente directe... finalement plus rentable."


Merci à Jean-Luc de Roscoff