BNP Paribas amadoue les actionnaires de Fortis
BNP Paribas amadoue les actionnaires de Fortis
Reprise La banque française se rapproche de la conclusion du rachat partiel du groupe belge
BNP Paribas a fait un pas de plus vendredi vers le rachat partiel de Fortis, qui devrait renforcer ses finances, même si le dernier mot revient aux actionnaires du groupe belge qui se prononceront le 11 février. BNP Paribas avait négocié début octobre de racheter les actifs belges de cet ex-fleuron financier, sauvé par les Etats du Benelux alors qu’il risquait la faillite.
Mais les petits actionnaires belges, furieux de voir leurs actions s’effondrer et leur groupe réduit à une coquille presque vide, ont obtenu à la mi-décembre de la justice de pouvoir se prononcer en assemblée générale le 11 février sur l’ensemble des opérations ayant conduit à son démantèlement. Une épée de Damoclès sur l’issue de la transaction.
Concessions
Finalement, vendredi matin, à l’issue d’une nuit de négociations avec Bruxelles, BNP Paribas a fait des concessions dans l’espoir de contenter les actionnaires belges.
Selon les termes du compromis, la banque française acquiert 75% de Fortis Banque Belgique au prix convenu, mais renonce à racheter 100% des activités belges d’assurance de Fortis et se contente d’une participation minoritaire de 10%. En outre, elle détiendra une part légèrement supérieure dans la structure de cantonnement des actifs à risque de Fortis.
Logiquement, elle ne devrait plus débourser que 11,4 milliards, dont 550 millions d’euros en cash, le reste étant payé en titres. A l’issue de l’opération, la Belgique sera encore actionnaire à 25% de la banque belge et à environ 11,6% de BNP Paribas.
Même si la banque française perd le contrôle des activités assurances de Fortis, elle n’en perdra toutefois pas la jouissance, aux termes de cet accord, a assuré une porte-parole de BNP Paribas.
Reprise La banque française se rapproche de la conclusion du rachat partiel du groupe belge
BNP Paribas a fait un pas de plus vendredi vers le rachat partiel de Fortis, qui devrait renforcer ses finances, même si le dernier mot revient aux actionnaires du groupe belge qui se prononceront le 11 février. BNP Paribas avait négocié début octobre de racheter les actifs belges de cet ex-fleuron financier, sauvé par les Etats du Benelux alors qu’il risquait la faillite.
Mais les petits actionnaires belges, furieux de voir leurs actions s’effondrer et leur groupe réduit à une coquille presque vide, ont obtenu à la mi-décembre de la justice de pouvoir se prononcer en assemblée générale le 11 février sur l’ensemble des opérations ayant conduit à son démantèlement. Une épée de Damoclès sur l’issue de la transaction.
Concessions
Finalement, vendredi matin, à l’issue d’une nuit de négociations avec Bruxelles, BNP Paribas a fait des concessions dans l’espoir de contenter les actionnaires belges.
Selon les termes du compromis, la banque française acquiert 75% de Fortis Banque Belgique au prix convenu, mais renonce à racheter 100% des activités belges d’assurance de Fortis et se contente d’une participation minoritaire de 10%. En outre, elle détiendra une part légèrement supérieure dans la structure de cantonnement des actifs à risque de Fortis.
Logiquement, elle ne devrait plus débourser que 11,4 milliards, dont 550 millions d’euros en cash, le reste étant payé en titres. A l’issue de l’opération, la Belgique sera encore actionnaire à 25% de la banque belge et à environ 11,6% de BNP Paribas.
Même si la banque française perd le contrôle des activités assurances de Fortis, elle n’en perdra toutefois pas la jouissance, aux termes de cet accord, a assuré une porte-parole de BNP Paribas.