dimanche, avril 20, 2008

Comment les diasporas changent le monde

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Les diasporas sonnent-elles le glas des nations ? Alors que les nouvelles technologies et les transports modernes permettent aux migrants de toutes origines de garder un lien étroit avec leur région d'origine, d'y suivre la mode, d'y faire de la politique ou des affaires, certains ont vu dans la diaspora « le » modèle d'organisation sociale et politique de l'ère postnationale. C'est sans doute aller un peu vite en besogne. Il n'en est pas moins urgent de prendre la mesure du transnational, cette infinité de liens que les migrants tissent à travers les frontières, enchevêtrant les cultures, les espaces politiques et les économies. Revendiquant une pluralité d'appartenances dans leur pays d'adoption, s'invitant dans les affaires internes de leur pays d'origine, les migrants imposent à tout le moins une redéfinition de l'État-nation.


- « Les nations se sont longtemps méfiées des diasporas »

Paul Giroud (1898-1989)

Médecin et biologiste français né à Munet, commune de Trévol (Allier, France), le 06/06/1898. Son père est avocat à Moulins. Il a un frère aîné, Antoine (devenu professeur d'embryologie et d'histologie à la faculté de médecine de Paris).
1923 Suit le cours dit "des internes", à l'Institut Pasteur, sous la direction de A. Pettit.
1926 Soutient sa thèse de doctorat en médecine sur : "Le rhume des foins, étude clinique expérimentale et thérapeutique" (travail préparé sous la direction de L. Pasteur Vallery-Radot, à l'Hôpital de la Pitié, à Paris).
1926-1930 Entre comme assistant à l'Institut Pasteur, Paris.
1930-1938 Chef de laboratoire à l'Institut Pasteur, Paris.
1932-1936 Assistant de Ch. Nicolle à la chaire de médecine du Collège de France.
1932-1935 Effectue plusieurs missions en Tunisie : recherches sur les maladies inapparentes au cours des épidémies de typhus historique ; recherche du virus murin dans les foyers de typhus épidémique du bled.
1934-1935 Chef de laboratoire à l'Institut Pasteur de Tunis.
1936 Devient membre de la Société de pathologie exotique (SPE).
1937 Participe à une mission scientifique en URSS. Il rencontre notamment Barykine qui a mis au point une méthode de culture de l'agent du typhus pour la préparation d'un vaccin.
1937-1939 Elu secrétaire des séances de la Société de pathologie exotique.
1938-1940 Chef de service adjoint à l'Institut Pasteur, Paris.
1939 Décoré chevalier de la Légion d'honneur.
1940 Met au point, avec P. Durand, un vaccin contre le typhus exanthématique, fondé sur la culture des rickettsies dans les poumons des rongeurs infectés par voie respiratoire. Nommé chef de service à l'Institut Pasteur, Paris.
1940-1941 En collaboration avec P. Durand et H. Sparrow, mène des essais de vaccination contre la fièvre pourprée des Montagnes Rocheuses au moyen de rickettsies tuées par le formol.
1941 Participe à une mission en Espagne : recherches sur l'immunisation dans le typhus et étude d'un test clinique pour le diagnostic rétrospectif du typhus. Mise au point d'un test de microagglutination des rickettsies, permettant la différenciation des diverses rickettsioses.
1942 Lauréat du prix Montyon de l'Académie des sciences. Autres prix obtenus dans cette même académie : Bréant, 1951 ; Fondation Jaffé, 1966.
1949-1950 Mission d'études sur les rickettsioses au Moyen-Congo, Oubangui, Ruanda-Urundi, Katanga : mise en évidence pour la première fois en Afrique Equatoriale de certaines rickettsioses, en particulier, la fièvre "Q" ; démonstration du rôle des toxoplasmes qui provoquent chez l'homme une affection simulant une fièvre exanthématique.
1951-1952 Mission d'études sur les rickettsioses en Oubangui-Chari, Ruanda, Kenya, Ethiopie : mise en évidence de l'importance des rickettsioses dans la genèse des affections pulmonaires et des syndromes à type méningo-encéphalite.
1952 Promu officier de la Légion d'honneur.
1954-1956 Mission d'études sur les rickettsioses au Congo Belge : mise en évidence d'éléments à la limite inférieure des rickettsies, à côté du groupe des psittacoses que P. Giroud nomme néorickettsies.
1955 Décoré de la médaille d'or des épidémies.
1956-1962 Mène, en collaboration avec son équipe, des travaux sur le trachome : études morphologiques et sérologiques faites chez des enfants atteints de trachome ; culture de son agent, Chlamydia trachomatis, sur divers rongeurs ; mise en évidence d'anticorps locaux au niveau de la conjonctive infectée ; étude de l'action de divers antibiotiques.
1956 Elu membre de l'Académie nationale de médecine dans la section science biologique.
1971 Promu commandeur de la Légion d'honneur.
21/01/1989 Décès. L. Le Minor prononce son éloge à l'Académie nationale de médecine.