mercredi, juillet 16, 2008

Michel Chaillou à propos de Bologne

Je reviens de Bologne. Paris me guérira-t-il jamais de cette ville poétique ? Ouvrir l’une de ses portes, c’est tellement s’égarer en soi, entendre l’être intime qui nous bouge. Au bout de la rue, celle que m’ouvre ma rêverie, le bruit italien de mes pas sous un ciel chimérique que percent de nombreuses tours. Cette cité autrefois en possédait une centaine. Je leur invente des marches supplémentaires où je me tiens. Bologne, c’est un livre de pierres dont on ne parvient pas à tourner définitivement la page.



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