L'article de Jean-Jacques ROTH dans le temps de Genève
C’était un chineur du réel, un «cueilleur de hasards» comme il le disait lui-même. Il avait décrit sa méthode de travail ainsi dans un livre paru il y a deux ans, réunissant 50 de ses photos : «En général, je ne change rien à ce qui se passe, je regarde, j’attends. Simplement, à chaque photo, je suis impressionné par une situation, et j’essaie de trouver la bonne place où pouvoir placer mon instantané, pour que le réel se révèle dans sa vérité la plus vive. Il y a un réel plaisir à trouver la place juste, cela fait partie de la joie de la prise de vue, et c’est quelquefois aussi un tourment, parce qu’on espère des choses qui ne se passent pas ou qui arriveront quand vous ne serez plus là.»
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