Ecrivain voyageur et déménageur Simenon..le père belge d'un grand bourbonnais..Jules Maigret
Merci pour cette excellente série à Pierre Assouline
Ecrivain voyageur et déménageur, mais pas l’un sans l’autre ! Georges Simenon doit déjà se traîner depuis des décennies la fausse réputation d’auteur de romans policiers alors que les enquêtes de Maigret ne représentent qu’un tiers de son œuvre ; s’il doit en plus incarner la version wallonne du travel writer, le malentendu sera complet. La postérité serait ainsi d’autant plus injuste avec Georges Simenon qu’il n’a pas attendu labels et festivals pour être un écrivain qui voyageait et déménageait. Beaucoup même. Mais jamais avec des collègues de bureau. Depuis qu’il a quitté son quartier natal d’Outremeuse à Liège vers l’âge de 20 ans, tout juste « achevé d’imprimer », il n’a pas cessé de bouger. Né sous le signe de l’excès, il ne tenait pas en place. Il allait là où sa curiosité le portait, à la campagne plutôt qu’à la ville, loin des salons.
Ici comme là-bas, il s’est contenté d’être lui-même sous toutes les latitudes, s’imprégnant en s’imbibant pour mieux régurgiter trois ans plus tard sur le papier odeurs, couleurs, émotions, choses vues.
Quand il ne voyageait pas, il déménageait. Trente trois fois d’un pays l’autre, parfois d’un continent l’autre. Cela ne lui inspira aucune théorie sur la littérature-monde. Juste le sentiment de sa profonde et durable instabilité.
Voilà pourquoi à la veille du vingtième anniversaire de sa disparition (le 4 septembre), Pierre Assouline, journaliste, écrivain et auteur d’une biographie de Georges Simenon, propose, dans cette série réalisée par Yvon Croizier, de suivre le grand romancier dans ses pérégrinations sur ses lieux même.
Cinq matinées, cinq lieux : Liège, Paris, la France, l’Amérique, la Suisse.
Une grande traversée en compagnie de simenoniens, de simenophiles et de simenolâtres, tels que Bernard de Fallois, Edouard Molinaro, Didier Daenninckx, François Sureau, Paul Mercier, Michel Lemoine, Alain Bertrand, John Simenon, Alain Demouzon, Patrice Lecomte, Bertrand Tavernier, Claude Gauteur, Lina Chavier, Dominique Michonneau, Henri-Charles Tauxe, Jean-Denis Boussart, Raphaël Sorin, Jacques Dubois, Patrick Raynal, Jean-Baptiste Baronian, Paul Giannioli, Bernard Pivot, Giulio Minghini, Michel Carly, Jean-Louis Dumortier, Laurent Demoulin…
Une grande traversée proposée
par Pierre Assouline
réalisation : Yvon Croizier
# Journaliste et écrivain, Pierre Assouline a signé l'an dernier une Grande traversée intitulée Un autre De Gaulle sur France-Culture, auteur d'une biographie de Simenon (Folio) qui fait autorité, et publiera à la rentrée un Autodictionnaire Simenon (Omnibus).
A l’occasion des vingt de la mort de Georges Simenon, Folio policier et France Culture vous invitent à découvrir ou à relire son œuvre. Quatre nouveautés de Simenon viennent de paraître : une belle occasion de découvrir deux enquêtes de Maigret, Cécile est morte et La maison du juge qui n’avaient, à ce jour, jamais été disponibles en format de poche.
Quatre ainsi que Le clan des Ostendais et Monsieur la Souris.
Je ne pensais pas qu’il était possible d’être à la fois aussi populaire et aussi bon.
Henry Miller
Ecrivain voyageur et déménageur, mais pas l’un sans l’autre ! Georges Simenon doit déjà se traîner depuis des décennies la fausse réputation d’auteur de romans policiers alors que les enquêtes de Maigret ne représentent qu’un tiers de son œuvre ; s’il doit en plus incarner la version wallonne du travel writer, le malentendu sera complet. La postérité serait ainsi d’autant plus injuste avec Georges Simenon qu’il n’a pas attendu labels et festivals pour être un écrivain qui voyageait et déménageait. Beaucoup même. Mais jamais avec des collègues de bureau. Depuis qu’il a quitté son quartier natal d’Outremeuse à Liège vers l’âge de 20 ans, tout juste « achevé d’imprimer », il n’a pas cessé de bouger. Né sous le signe de l’excès, il ne tenait pas en place. Il allait là où sa curiosité le portait, à la campagne plutôt qu’à la ville, loin des salons.
Ici comme là-bas, il s’est contenté d’être lui-même sous toutes les latitudes, s’imprégnant en s’imbibant pour mieux régurgiter trois ans plus tard sur le papier odeurs, couleurs, émotions, choses vues.
Quand il ne voyageait pas, il déménageait. Trente trois fois d’un pays l’autre, parfois d’un continent l’autre. Cela ne lui inspira aucune théorie sur la littérature-monde. Juste le sentiment de sa profonde et durable instabilité.
Voilà pourquoi à la veille du vingtième anniversaire de sa disparition (le 4 septembre), Pierre Assouline, journaliste, écrivain et auteur d’une biographie de Georges Simenon, propose, dans cette série réalisée par Yvon Croizier, de suivre le grand romancier dans ses pérégrinations sur ses lieux même.
Cinq matinées, cinq lieux : Liège, Paris, la France, l’Amérique, la Suisse.
Une grande traversée en compagnie de simenoniens, de simenophiles et de simenolâtres, tels que Bernard de Fallois, Edouard Molinaro, Didier Daenninckx, François Sureau, Paul Mercier, Michel Lemoine, Alain Bertrand, John Simenon, Alain Demouzon, Patrice Lecomte, Bertrand Tavernier, Claude Gauteur, Lina Chavier, Dominique Michonneau, Henri-Charles Tauxe, Jean-Denis Boussart, Raphaël Sorin, Jacques Dubois, Patrick Raynal, Jean-Baptiste Baronian, Paul Giannioli, Bernard Pivot, Giulio Minghini, Michel Carly, Jean-Louis Dumortier, Laurent Demoulin…
Une grande traversée proposée
par Pierre Assouline
réalisation : Yvon Croizier
# Journaliste et écrivain, Pierre Assouline a signé l'an dernier une Grande traversée intitulée Un autre De Gaulle sur France-Culture, auteur d'une biographie de Simenon (Folio) qui fait autorité, et publiera à la rentrée un Autodictionnaire Simenon (Omnibus).
A l’occasion des vingt de la mort de Georges Simenon, Folio policier et France Culture vous invitent à découvrir ou à relire son œuvre. Quatre nouveautés de Simenon viennent de paraître : une belle occasion de découvrir deux enquêtes de Maigret, Cécile est morte et La maison du juge qui n’avaient, à ce jour, jamais été disponibles en format de poche.
Quatre ainsi que Le clan des Ostendais et Monsieur la Souris.
Je ne pensais pas qu’il était possible d’être à la fois aussi populaire et aussi bon.
Henry Miller
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home