Depuis leur mise au jour fortuite à Neuilly-le-Réal en 1816, les bustes en bronze d'Auguste et de Livie ont divisé les spécialistes
Les portraits d’Auguste et Livie de Neuilly-le-Réal : un exemple de romanisation conservé au musée du Louvre
par Sophie Descamps, musée du Louvre
Depuis leur mise au jour fortuite à Neuilly-le-Réal en 1816, les bustes en bronze d'Auguste et de Livie ont divisé les spécialistes sur la question de leur authenticité. Les circonstances de leur découverte, l'état de conservation exceptionnel des épidermes, le caractère atypique des inscriptions votives, le décalage chronologique observé entre la physionomie vieillissante des modèles et les coiffures ont conduit certains auteurs à les considérer comme des pastiches modernes. Mais d'autres voix se sont élevées pour les défendre car plusieurs des anomalies constatées trouvent une explication dans le contexte provincial de leur création et de leur commande. L'étude menée en collaboration avec le Centre de recherche et de restauration des musées de France invite à les réhabiliter définitivement. Ces deux portraits, dédiés à Auguste et à Livie par Atespatus fils de Crixus, doivent désormais compter dans le paysage archéologique de la Gaule romanisée.
Sophie Descamps est conservateur en chef au département des Antiquités grecques, étrusques et romaines. Chargée de la collection des bronzes grecs et romains du musée du Louvre, elle étudie notamment la technique de la statuaire et la patine intentionnelle des bronzes antiques en collaboration avec le Centre de recherche et de restauration des musées de France. Elle travaille également sur la Grèce du Nord et a assuré la direction scientifique d'un colloque sur la peinture et la couleur dans le monde grec antique.
Quelques ouvrages :
- Peinture et couleur dans le monde grec antique, actes de colloque (Paris, Louvre, 10 et 27 mars 2004), Milan et Paris, 2007 ;
- Nouvelle étude sur l'Apollon Chatsworth, Revue archéologique, 2006/2 [2007] (avec A. Hermary, A. Bouquillon et B. Mille), p. 227-261 ;
- La polychromie des bronzes grecs et romains, in : Couleurs et matières dans l'Antiquité, A. Rouveret (éd.), Paris, Rue d'Ulm, 2006, p. 79-92 (Études de littérature ancienne, n° 17).
par Sophie Descamps, musée du Louvre
Depuis leur mise au jour fortuite à Neuilly-le-Réal en 1816, les bustes en bronze d'Auguste et de Livie ont divisé les spécialistes sur la question de leur authenticité. Les circonstances de leur découverte, l'état de conservation exceptionnel des épidermes, le caractère atypique des inscriptions votives, le décalage chronologique observé entre la physionomie vieillissante des modèles et les coiffures ont conduit certains auteurs à les considérer comme des pastiches modernes. Mais d'autres voix se sont élevées pour les défendre car plusieurs des anomalies constatées trouvent une explication dans le contexte provincial de leur création et de leur commande. L'étude menée en collaboration avec le Centre de recherche et de restauration des musées de France invite à les réhabiliter définitivement. Ces deux portraits, dédiés à Auguste et à Livie par Atespatus fils de Crixus, doivent désormais compter dans le paysage archéologique de la Gaule romanisée.
Sophie Descamps est conservateur en chef au département des Antiquités grecques, étrusques et romaines. Chargée de la collection des bronzes grecs et romains du musée du Louvre, elle étudie notamment la technique de la statuaire et la patine intentionnelle des bronzes antiques en collaboration avec le Centre de recherche et de restauration des musées de France. Elle travaille également sur la Grèce du Nord et a assuré la direction scientifique d'un colloque sur la peinture et la couleur dans le monde grec antique.
Quelques ouvrages :
- Peinture et couleur dans le monde grec antique, actes de colloque (Paris, Louvre, 10 et 27 mars 2004), Milan et Paris, 2007 ;
- Nouvelle étude sur l'Apollon Chatsworth, Revue archéologique, 2006/2 [2007] (avec A. Hermary, A. Bouquillon et B. Mille), p. 227-261 ;
- La polychromie des bronzes grecs et romains, in : Couleurs et matières dans l'Antiquité, A. Rouveret (éd.), Paris, Rue d'Ulm, 2006, p. 79-92 (Études de littérature ancienne, n° 17).
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home