Julien GRACQ...maison d'écrivain dans OUEST FRANCE
Legs de Julien Gracq : la commune veut réfléchir
Jeudi soir, le conseil municipal s’est réuni en mairie de Saint-Florent-le-Vieil, sous la présidence d’Hervé de Charrette. Dès le début de la réunion, le député-maire a informé l’assemblée que la Fondation de France, légataire testamentaire de Julien Gracq, décédé en décembre 2007, avait refusé ce legs, « ne pensant pas avoir les moyens de porter le projet que l’écrivain aurait voulu ». On sait que Julien Gracq avait souhaité qu’après sa mort, ses biens, sa maison et les bâtiments de « l’ancienne gendarmerie », deviennent une sorte de « maison des écrivains ».
Maître Thébault, notaire de Varades, vient donc, après le refus de la Fondation de France, de proposer ce legs à la commune de Saint-Florent qui en devient ayant-droit. « La commune n’a probablement pas les moyens, seule, d’élaborer et de faire fonctionner un tel projet », estime Hervé de Charrette. Il propose donc aux conseillers de faire remonter ce dossier vers la Région et le conseil général, instances « qui pourraient aller loin dans le financement d’une affaire comme celle-là, avant de se prononcer sur l’acceptation de ce legs. « C’est à nous de donner une direction. On doit prendre le temps, peut-être confier une mission de préfiguration à des extérieurs », se sont mis d’accord l’ensemble des conseillers.
Ouest-France du 26/07/08, édition de Cholet.
Jeudi soir, le conseil municipal s’est réuni en mairie de Saint-Florent-le-Vieil, sous la présidence d’Hervé de Charrette. Dès le début de la réunion, le député-maire a informé l’assemblée que la Fondation de France, légataire testamentaire de Julien Gracq, décédé en décembre 2007, avait refusé ce legs, « ne pensant pas avoir les moyens de porter le projet que l’écrivain aurait voulu ». On sait que Julien Gracq avait souhaité qu’après sa mort, ses biens, sa maison et les bâtiments de « l’ancienne gendarmerie », deviennent une sorte de « maison des écrivains ».
Maître Thébault, notaire de Varades, vient donc, après le refus de la Fondation de France, de proposer ce legs à la commune de Saint-Florent qui en devient ayant-droit. « La commune n’a probablement pas les moyens, seule, d’élaborer et de faire fonctionner un tel projet », estime Hervé de Charrette. Il propose donc aux conseillers de faire remonter ce dossier vers la Région et le conseil général, instances « qui pourraient aller loin dans le financement d’une affaire comme celle-là, avant de se prononcer sur l’acceptation de ce legs. « C’est à nous de donner une direction. On doit prendre le temps, peut-être confier une mission de préfiguration à des extérieurs », se sont mis d’accord l’ensemble des conseillers.
Ouest-France du 26/07/08, édition de Cholet.
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