Jean-Marie Ernest Préveraud (1828-1907)
Jean-Marie Ernest Préveraud (1828-1907), Condamné à mort en 1852 pour la République. Souvenirs de souffrance au bagne de Toulon et dans les prisons de Belle-Ile-en-Mer et du Mont Saint-Michel, à la suite de l'opposition au coup d'État du 2 décembre 1851, Éditions de Monttessuy, Paris, 2007. Préface de Jean Pierre Gaillard
Une rue J.M Ernest Préveraud à Montaiguët-en-Forez
A l’annonce du coup d’Etat du 2 décembre 1851, qui mettait fin à la République, et à l’instar de Victor Hugo, les républicains de l’est de l’Allier, comme de bien d’autres campagnes, ont réagi.
Armés de fourches et de fusils, ces citoyens se sont rassemblés au Donjon et de là ont marché jusqu’à Lapalisse où l’affrontement fut violent : il y eut des blessés, un gendarme fut tué et le sous-préfet de Lapalisse capturé.
Une terrible répression s’ensuivit. Dans tout l’Allier, 852 personnes furent arrêtées, avant d’être déportées, exilées, emprisonnées…
Jean-Marie Ernest Préveraud a participé aux événements de Lapalisse (un mort et plusieurs blessés). Dénoncé, il est arrêté à St-André (Loire). Après avoir été emprisonné à Roanne, Lapalisse et Moulins. Il est condamné à la peine de mort par le conseil de guerre de l’Allier, le 20 mai 1852. Cette peine sera commuée en travaux forcés à perpétuité ; il traîna la chaîne à Toulon pendant 2 ans et séjourna dans les prisons de Belle-Ile-en-mer et du Mont-Saint-Michel. Il bénéficiera de l’amnistie de 1859 (guerre franco-autrichienne) et finira par revenir à Montaiguët-en-Forez où sa famille vivait et où il y avait une maison. Il y a écrit ses mémoires relatives à cette période.
Le lundi 3 décembre, à Montaiguët-en-Forez, on a procédé au « baptème » d’une rue qui lui a été consacrée et une plaque était apposée à l’entrée de sa maison.
De nombreuses personnalités étaient présentes. En particulier : Anne Verrier, maire de la commune, Guy Chambefort, député de la circonscription de Moulins, Jacques Cortez, président de la communauté « Le Donjon Val Libre », François Colcombet, auteur de « La République nous appelle » et Jean-Pierre Gaillard, arrière arrière petit-fils et éditeurs des mémoires d’Ernest Préveraud
Une rue J.M Ernest Préveraud à Montaiguët-en-Forez
A l’annonce du coup d’Etat du 2 décembre 1851, qui mettait fin à la République, et à l’instar de Victor Hugo, les républicains de l’est de l’Allier, comme de bien d’autres campagnes, ont réagi.
Armés de fourches et de fusils, ces citoyens se sont rassemblés au Donjon et de là ont marché jusqu’à Lapalisse où l’affrontement fut violent : il y eut des blessés, un gendarme fut tué et le sous-préfet de Lapalisse capturé.
Une terrible répression s’ensuivit. Dans tout l’Allier, 852 personnes furent arrêtées, avant d’être déportées, exilées, emprisonnées…
Jean-Marie Ernest Préveraud a participé aux événements de Lapalisse (un mort et plusieurs blessés). Dénoncé, il est arrêté à St-André (Loire). Après avoir été emprisonné à Roanne, Lapalisse et Moulins. Il est condamné à la peine de mort par le conseil de guerre de l’Allier, le 20 mai 1852. Cette peine sera commuée en travaux forcés à perpétuité ; il traîna la chaîne à Toulon pendant 2 ans et séjourna dans les prisons de Belle-Ile-en-mer et du Mont-Saint-Michel. Il bénéficiera de l’amnistie de 1859 (guerre franco-autrichienne) et finira par revenir à Montaiguët-en-Forez où sa famille vivait et où il y avait une maison. Il y a écrit ses mémoires relatives à cette période.
Le lundi 3 décembre, à Montaiguët-en-Forez, on a procédé au « baptème » d’une rue qui lui a été consacrée et une plaque était apposée à l’entrée de sa maison.
De nombreuses personnalités étaient présentes. En particulier : Anne Verrier, maire de la commune, Guy Chambefort, député de la circonscription de Moulins, Jacques Cortez, président de la communauté « Le Donjon Val Libre », François Colcombet, auteur de « La République nous appelle » et Jean-Pierre Gaillard, arrière arrière petit-fils et éditeurs des mémoires d’Ernest Préveraud
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home