Michel Fournier "the grat jump"....dans le Nl OBS
"Plus vite, plus loin, plus audacieux"
Né le 4 mai 1944 à Tréban dans l'Allier (centre de la France), Michel Fournier est habité depuis l'enfance par la passion du vol et de l'espace.
Ayant quitté l'école primaire, il a d'abord travaillé comme ouvrier agricole, lisant et "bûchant" le soir ses maths et son français.
"Je m'étais ouvert à mon instituteur, monsieur Guillaumin, de mes rêves d'aviation, de parachutisme. Il m'a prêté des livres pour compenser mes lacunes", raconte-t-il.
Il s'engage ensuite comme simple soldat et rencontre un officier qui le pousse à reprendre des études. Son parcours atypique le mène au baccalauréat, puis au concours des officiers, à l'école d'Etat-Major et à l'Ecole des Troupes aéroportées de Pau.
"Ce qui m'attirait le plus, c'était l'extrême, le toujours plus haut, plus vite, plus loin, plus audacieux. Cela m'a valu d'être affecté dans une unité spécialisée pour l'étude des sauts à très haute altitude", se souvient-il.
Portrait de Michel Fournier
NOUVELOBS.COM | 27.05.2008 | 17:21
10 réactions
Ce parachutiste français de 64 ans a vu son désir de réaliser ses records de chute libre s'envoler avec le ballon qui devait l'emmener à 40.000 mètres d'altitude, mardi 27 mai.
Michel Fournier tente depuis vingt ans de porter les limites du saut en chute libre aux confins de la stratosphère. Mais, mardi 27 mai, le ballon qui devait le porter en altitude s'est décroché réduisant à néant ses espoirs de "Grand Saut". Pour ce parachutiste français de 64 ans qui compte plus de 8.600 sauts à son actif, ce nouvel échec pour sauter de 40.000 mètres d'altitude au-dessus des prairies de l'ouest canadien, est particulièrement cuisant après des années de recherches, d'efforts et de sacrifices.
"C'est mon bébé, c'est mon rêve. J'ai envie de le réaliser. Ne m'en demandez pas plus", disait-il en guise d'explication, à la veille de se lancer dans ce "Grand saut", auquel il a consacré toute son énergie et l'essentiel de ses ressources personnelles.
En 1987, le ministère français de la Défense avait accordé son soutien à un projet baptisé "S38" prévoyant des sauts à 38.000 mètres pour tester la possibilité d'éjecter des astronautes en cas d'accidents au décollage, dans le cadre du programme de la navette européenne Hermès. L'idée était née après l'explosion de la navette américaine Challenger.
Michel Fournier fait partie des trois spécialistes sélectionnés fin 1988, mais le projet, comme celui de la navette européenne, est abandonné un peu plus tard.
Un premier échec en 2002
Michel Fournier ne renonce pas pour autant. Il quitte l'armée et décide de réaliser à titre privé le "Grand saut".
Il passera des années à trouver les soutiens financiers et techniques pour franchir un à un les obstacles sur le chemin de ce qu'il qualifie lui-même de "défi scientifique et humain", et qui a coûté plus de 11 millions d'euros.
S'étant vu refuser pour des raisons de sécurité l'autorisation de tenter son exploit en France, il se tourne vers le Canada et choisit les vastes plaines très peu peuplées de la province Saskatchewan dans l'ouest du pays.
Une première tentative échoue en 2002, une seconde aussi un an plus tard, le ballon prototype devant le hisser dans l'espace s'étant déchiré pendant la phase de gonflage au sol.
L'homme à la chevelure blanche, qui entretient sa forme physique par de longues courses à pied quotidiennes et du yoga, ne renonce pas pour autant. Mais il vient d'être trahi à nouveau par son ballon.
Né le 4 mai 1944 à Tréban dans l'Allier (centre de la France), Michel Fournier est habité depuis l'enfance par la passion du vol et de l'espace.
Ayant quitté l'école primaire, il a d'abord travaillé comme ouvrier agricole, lisant et "bûchant" le soir ses maths et son français.
"Je m'étais ouvert à mon instituteur, monsieur Guillaumin, de mes rêves d'aviation, de parachutisme. Il m'a prêté des livres pour compenser mes lacunes", raconte-t-il.
Il s'engage ensuite comme simple soldat et rencontre un officier qui le pousse à reprendre des études. Son parcours atypique le mène au baccalauréat, puis au concours des officiers, à l'école d'Etat-Major et à l'Ecole des Troupes aéroportées de Pau.
"Ce qui m'attirait le plus, c'était l'extrême, le toujours plus haut, plus vite, plus loin, plus audacieux. Cela m'a valu d'être affecté dans une unité spécialisée pour l'étude des sauts à très haute altitude", se souvient-il.
Portrait de Michel Fournier
NOUVELOBS.COM | 27.05.2008 | 17:21
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Ce parachutiste français de 64 ans a vu son désir de réaliser ses records de chute libre s'envoler avec le ballon qui devait l'emmener à 40.000 mètres d'altitude, mardi 27 mai.
Michel Fournier tente depuis vingt ans de porter les limites du saut en chute libre aux confins de la stratosphère. Mais, mardi 27 mai, le ballon qui devait le porter en altitude s'est décroché réduisant à néant ses espoirs de "Grand Saut". Pour ce parachutiste français de 64 ans qui compte plus de 8.600 sauts à son actif, ce nouvel échec pour sauter de 40.000 mètres d'altitude au-dessus des prairies de l'ouest canadien, est particulièrement cuisant après des années de recherches, d'efforts et de sacrifices.
"C'est mon bébé, c'est mon rêve. J'ai envie de le réaliser. Ne m'en demandez pas plus", disait-il en guise d'explication, à la veille de se lancer dans ce "Grand saut", auquel il a consacré toute son énergie et l'essentiel de ses ressources personnelles.
En 1987, le ministère français de la Défense avait accordé son soutien à un projet baptisé "S38" prévoyant des sauts à 38.000 mètres pour tester la possibilité d'éjecter des astronautes en cas d'accidents au décollage, dans le cadre du programme de la navette européenne Hermès. L'idée était née après l'explosion de la navette américaine Challenger.
Michel Fournier fait partie des trois spécialistes sélectionnés fin 1988, mais le projet, comme celui de la navette européenne, est abandonné un peu plus tard.
Un premier échec en 2002
Michel Fournier ne renonce pas pour autant. Il quitte l'armée et décide de réaliser à titre privé le "Grand saut".
Il passera des années à trouver les soutiens financiers et techniques pour franchir un à un les obstacles sur le chemin de ce qu'il qualifie lui-même de "défi scientifique et humain", et qui a coûté plus de 11 millions d'euros.
S'étant vu refuser pour des raisons de sécurité l'autorisation de tenter son exploit en France, il se tourne vers le Canada et choisit les vastes plaines très peu peuplées de la province Saskatchewan dans l'ouest du pays.
Une première tentative échoue en 2002, une seconde aussi un an plus tard, le ballon prototype devant le hisser dans l'espace s'étant déchiré pendant la phase de gonflage au sol.
L'homme à la chevelure blanche, qui entretient sa forme physique par de longues courses à pied quotidiennes et du yoga, ne renonce pas pour autant. Mais il vient d'être trahi à nouveau par son ballon.
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